A l’Euro 2020, l’Angleterre a clôturé samedi en soirée, la liste des demi-finalistes. Et de quelle manière ! L’équipe des ‘’Three Lions’’ a sorti ses griffes face à une Ukraine ‘’consommée sans modération’’ (4-0).
Cerise sur le gâteau, son capitaine Harry Kane, réalisant un doublé, s’est rappelé au bon souvenir d’une efficacité qui le fuyait depuis le début du tournoi.
Un allumage au point et au meilleur moment pour le onze de Grareth Southgate, qui avait lancé l’étincelle depuis l’édition 2016.
Pour allumer les feux de la consécration ? L’Angleterre aura, au préalable, à expédier par le fond, le drakkar viking venu du Danemark, en demi-finale à…Wembley ; un Autre atout supplémentaire pour la ‘’Perfide Albion’’ pour concrétiser son rêve du ‘’Football’s coming home’’ dans une épreuve à laquelle elle n’a jamais goûté.
Gare tout de même à une équipe danoise qui a historiquement su tourner l’adversité à son avantage. En témoigne sa consécration en 1992, après son repêchage au lancement de la compétition, ou encore plus près l’accident de son taulier Eriksen et qui semble l’avoir galvanisée, également.
L’autre empoignade, entre l’Italie et l’Espagne, a valeur de finale avant l’heure. Dans l’habit d’outsiders au départ, Squadra Azzura et Roja ont gagné en puissance crescendo pour revêtir celui de favoris incontestables.
Une partie à faire baver les puristes, tant le football léché est devenu une marque de fabrique pour l’Espagne, alors que l’Italie semble avoir cassé ses vieux clichés, se tournant résolument vers le spectacle et l’efficacité.
A l’autre bout du monde, le football sud- américain, n’est pas en reste non plus, dansant le pas sous des airs de tango et de samba.
Au petit matin de ce dimanche, et durant cet Argentine-Equateur, ultime match des quarts de finale de la Copa America, Lionel Messi a creusé encore dans la légende et le mythe.
Devant un Ecuador où Valencia jouait l’orfèvre, l’astre argentin était, à nouveau le plus fort. Deux assits majestueux et un amour de coup- franc consolident ses stats stratosphériques, qui donnent le tournis.
Avec 04 buts plantés jusque-là et une pesanteur lourde sur une équipe, limite moyenne, Messi court après un trophée continental qui ombrage sa carrière.
Cette fois sera-t-elle la bonne ? Guère évident.
Car il s’agit d’abord de passer le cap, en demi- finale, d’une équipe de Colombie sacrément coriace, malgré l’absence de James et Suarez, Cavani, Valverde et autres Godin et Giménez en ont fais les frais hier.
Ensuite, il y aura toujours cet écueil- Brésil où trône un certain Neymar, également en pleine bourre. De loin plus homogène que l’Albi Celeste, la Seleçao, devrait accéder en finale, à l’issue de son empoignade avec le Pérou qu’elle avait embroché en phase de groupes (4-0).
Un duel de titans en perspective entre les sextuple Ballon d’or et son ancien co équipier, et ami, à la vitrine domestique individuelle vide.