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Enseignement supérieur : une Agence d’accréditation et d’assurance qualité pour se mettre au diapason ?

23-06-2021 12:20  Nourredine B

Le Directeur- général des enseignements et de la formation supérieure, au ministère de l’Enseignement supérieur (MERS), Boualem Saidani, le soutient mordicus.

«La loi date de 1999, elle a été partiellement révisée en 2008 avec l’introduction du système LMD. Après vingt ans d’existence, cette loi mérite d’être revue dans son intégralité et en profondeur» a- t- il indiqué, mercredi, sur les ondes de la Radio nationale.

L’invité de la rédaction de la Chaîne3 pose comme critères essentiels prioritaires pour la nouvelle approche du  MERS, la qualité de la formation. Pour ce faire il a focalisé sur une mesure phare, tendant à la création  d’une Agence d’accréditation et d’assurance qualité, «eu égard à l’exigence mondiale en matière de qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance de nos universités », a-t- il expliqué.

Et de préciser que cette agence aura un statut particulier et sera complètement indépendante, soulignant qu’«elle aura en charge l’évaluation du secteur notamment, des offres de formation», confie Boualem Saidani.

Sur ce plan, il notera que  si jusque là le montage des offres de formation, leur habilitation et leur accréditation se faisaient en interne, la mise en place de l’Agence allait permettre d’apporter un regard extérieur pour une évaluation  plus objective la qualité des offres de formations dispensées.

«Cette Agence va s’efforcer de faire respecter les normes internationales. Elle permettra ainsi au secteur de l’Enseignement supérieur de répondre aux standards universels», dira-t-il en substance.

Quid de la gouvernance des universités ?

Saidani a, par ailleurs, axé sur la qualité de la gestion des universités ; jugée également comme une priorité pour le MERS.

«La gouvernance des établissements universitaires est essentielle et doit également répondre au standard international», affirmera- t- il, prévenant qu’ «à moyen terme, nos diplômes doivent répondre à des standards universels faute de quoi, ils ne seront plus reconnus à l’échelle planétaire, c’est pourquoi, nous considérons que cette Agence est essentielle».

Sur ce chapitre et s’adossant à l’exemple des diplômes de médecine, Saidani en pointe l’obsolescence des programmes, déplorant que  la formation médicale n’ait  pas été révisée depuis les années 70, ce alors que «la science et la technologie ont beaucoup évolué», a-t-il conclu.

 



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