De passage, lundi sur les ondes de laradio nationale, le ministre de la transition énergétique et des énergiesrenouvelables, Chem-Eddine Chitour, a posé un dilemme crucial, s’agissant dufutur énergétique du pays, invitant à faire un choix entre la consommation ou l’exportationde l’énergie, assénant qu’ «on ne pourra plus faire les deux».
D’autant que, en matière deconsommation d'énergie, note-t-il, il met encore en avant, un constatirréfutable. «Nous vivons au dessus de nos moyens», dira-t-il,soulignant qu’il faille dire cette vérité aux citoyens, révélant que des 2.500 milliardsde mètre-cube de gaz restant au pays et compte tenu du rythme de leurconsommation, «nous en avons pour une vingtaine d'années, d'où l'impératif»,sur lequel il a insisté, de «consommer moins, en consommant mieux»,prévient-il.
Aussi, Chitour se félicite dulancement imminent par son département d'un «immense chantier, adossé à une"vision nouvelle", destinée, selon lui « à faire sortirl'Algérie de son "ébriété actuelle" pour l'amener vers une"sobriété énergétique, à l'horizon de 2030 », a-t-il indiqué.
En gros, le ministre de l’énergieexplique qu'il s'agit de passer d'un mode de consommation du fossile "enquantité raisonnable" à celui du renouvelable.
Dans la même optique, il aborde la problématiqueliée aux carburants-transports où il souligne la nécessité de diminuer l'usagedu diesel, «un danger public», estime-t-il, recommandantde le remplacer progressivement par le diesel, le fioul et le GNC et dans le mêmetemps aborder l’autre phase consistant en l'introduction graduelle de véhiculesroulant à l'électricité.
Dans l’immédiat, Chitour a fait étatde l'acquisition de 200.000 kits-GPL, pour autant de véhicules. «Cequi permettra d'économiser 200 millionsde tonnes d'essence », a-t-il évalué, précisant qu’une telle opération«réduira la facture des importations de carburant ».