Lephénomène de l’émigration clandestine, après un semblant de tassement, a reprisde plus belle et de manière spectaculaire avec des tentatives désespérées, œuvrede jeunes en proie au « sauve qui peut », face à un pays sans perspectives.
Lasemaine qui vient de s’écouler est particulièrement dramatique, au vu du nombred’interventions et d’opérations diverses menées par les unités des garde-côtedans les eaux territoriales.
Ainsi, du 20 au 25 septembre, soit à peine cinq jours, pas moins de 755 personnes ontété sauvées d’une mort certaine en tentant de gagner l’autre côté de m Méditerranéesur des embarcations de fortune rempli à ras bord de jeunes hommes de femmes etmême d’enfants en bas âge.
Les interventions des garde-côtes ont été effectuées surles façades maritimes Est, Centre et Ouest des eaux territoriale
Mais,elles témoignent surtout de l’incapacité des autorités à trouver une réponse, voire une thérapie à cette pulsion suicidaire chez des jeunes à la fleur de l’âge, prenant de le risque de mourir en mer, plutôt que de mourir dechômage et de ras-le-bol dans leur pays.