La deuxième confrontation prévue entre le Niger et l’Algérie le 10 octobre prochain, pour le compte de la 4e journée des éliminatoires de la coupe du monde 2022, fait jaser.
A en croire des échos de coulisses africaines, cette partie délocalisée à Marrakech (Maroc) en raison de travaux de rénovation du stade principal Niamey, a toutes les chances de se jouer au Niger, des officiels nigériens laissant entendre que le stade Général Seyni Kountché de Niamey pourrait être fin prêt d’ici le 10 octobre.
Les autorités nigériennes ont-elles mis les bouchées doubles pour ce faire ? Cette hypothèse qui n’est pas à écarter, qui pourra s’expliquer par des considérations éminemment sportives.
En effet, dans ce groupe ‘’A’’ dominé par l’Algérie et le Burkina Faso (4 points) les ‘’Menas’’ suivent avec un seul point de déficit.
Leur déconvenue enregistrée au grand Stade de Marrakech où ils avaient fait l’essentiel du jeu devant le Burkina Faso avant de s’incliner contre toute attente (2-0) et le succès signé à Djibouti (4-1) ont dû amener la fédération nigérienne à revoir ses ambitions à la hausse, rêvant de prendre le rôle de l’invité- surprise.
D’évidence, ces nouveaux calculs de la formation nigérienne passeront inéluctablement par les tablettes, le 6 octobre en Algérie, lors de la manche-aller. Mais l’on ne peut dénier au Niger de tendre à mettre tous les atouts de son côté.
Il reste seulement que de telles péripéties ne participent nullement de l’éthique et du professionnalisme, dans le sens où elles ne manquent pas d’impacter sur la préparation des rencontres.
Le coach national, Djamel Belmadi, a réagi, à juste titre, avec une grosse colère à ces supputations en cours, interpellant sa tutelle et au-delà, la CAF, sur qui s’apparente bien, si le fait se confirmait, à une véritable gabegie.