Les élections se suivent et se ressemblent : comme pour les législatives du 4 mai dernier, les locales du 22 novembre font parler d’elles, à travers le phénomène de la « Chkara » qui semble être intégré dans les règles du jeu, faisant du coup un doigt d'honneur à la loi.

Impuissant, Abdelwahab Derbal, président de la HIISE dénonce ce qu’il qualifie d’ « achat des consciences » et souligne que "l’utilisation de l’argent en politique corrompt l’argent et la politique’’, puis rappelle  que la loi interdit "l’achat des consciences".

Parlant d’affluence le jour du vote, lors d'une réunion à Souk Ahras, Abdelwahab Derbal juge qu’"une participation massive pour choisir des candidats compétents au service de l’Algérie sera la réponse aux sceptiques de l’intérieur et de l’extérieur que "le peuple algérien est soudé".

Dans le même contexte, M. Derbal a relevé que tant que l’Administration s’attache à la loi, à la neutralité et à l’article 193 de la Constitution, tant que la HIISE s’attache à l’article 194 de la Constitution et tant que les journalistes s’attachent au code d’honneur de leur profession, "nous serons tous des alliés".