Les rassemblement se suivent etse ressemblent pour les enseignants du primaire qui n’arrivent toujours pas à sefaire entendre de la tutelle, malgré plusieurs réunions de conciliation.
Aujourd’hui, ils sont encore desdizaines à se donner rendez-vous devant l’annexe du ministère de l’Education auRuisseaux pour réitérer des revendications qu’ils portent depuis le 7 octobre2019.
« Programmes nuls, élèves fatigués,enseignants épuisés », lit-on sur une longue banderole portée parplusieurs enseignants qui réclament aussi « Salaire égal pour diplôme égal ».
Ou encore « Liberté de manifestation,liberté d’organisation », scandent-ils en criant « Résistance!Résistance! »
Le mouvement de protestation des enseignantsdu primaire a commencé depuis le 7 octobre 2019, à l’initiative d’uneCoordination nationale qui milite pour que les enseignants du primaire qui ontle même diplôme universitaire que leurs collègues du moyen et du primairesoient positionnés au même niveau de l’échelle des salaires.
Ils veulent aussi être débarrassésde certaines corvées, comme l’accompagnementdes élèves dans les cantines et leur surveillance pendant les récréations, estimant qu’il s’agitd’activité extra-pédagogiques qui devraient être du ressort des surveillants, àl’instar de ce qui se fait au moyen et au secondaire.
Force est néanmoins de constaterque malgré sa durée, le mouvement n’a pas réussi à impacter sérieusement lefonctionnement des écoles primaires, ce qui réduit fatalement sa portée.