Animant, mercredi, une conférence depresse sur les lieux de regroupement de la sélection nationale, en Autriche,Djamel Belamdi a recadré les débats et polémiques faites autour  de joueurs binationaux, devant potentiellement venir renforcer l’EN. Le casdu prodige Houssam Aouar, plus que d’autres.

Le coach national, qui n’ a pas  caché son exacerbation sur le sujet, a tonnéfort.

«Sur le dossier Aouar j'étais clair,j'ai expliqué, le travail a été fait. Les gens ne comprennent pas que nousavons tout fait mais je ne veux pas rentrer dans les détails. Quand un joueurintéresse le sélectionneur, c'est lui qui le sélectionne, il n'y a pas denouvelle stratégie. Il y a deux étapes, aller voir le joueur, puis sélectionner»,a-t-il commencé.

Et de poursuivre, expliquant qu’ «Onn’envoie pas une convocation sans changement de nationalité sportive», soulignantdans la même veine, que 

«Pour ramener Gouiri, Ait Nouri ouCherki, il faut qu'ils prennent une feuille et aillent changer de nationalitésportive. Personne ne l'a fait».

Tenant à se dédouaner de toute accusation,il enchainera faisant remarquer que « Si Aouar avait décidé de changerde nationalité sportive, je l'aurai mis sur ma tête. Avant que vous ne citiezson nom, j'ai ramené Benlamri et Belaili et personne n'en avait parlé. Cesjeunes comme Aouar adorent les réseaux sociaux, ce qu'on dit sur eux. Je saisqu'il va venir voir ce que je dis sur lui », dira-t -il.

Le sectionneur national a révélé,enfin, qu’ Aouar avait tranché depuis très longtemps « mais je n'allaispas le crier sur tous les toits, parce que ces joueurs ont des familles, on va pasles mettre en difficulté», avouant avoir travaillé  «en silence sur le dossier, pour ne pas lemettre en difficulté», a conclu le patron des verts.

A noter que l’EN jouera en amical, cevendredi en Autriche, contre les ‘’Super Eagles’’ du Nigéria.