Une quinzaine de start-up algériennes participent à la deuxième édition du salon mondial de l'innovation numérique "Vivatech" (ou "Viva Technology") qui se déroule actuellement (du 15 au 17 juin 2017) dans la capitale française, Paris.

Quelques 5000 start-up, en tout, sont présentes à cette grand-messe mondiale du digital, un carrefour de l'innovation, de la technologie et de l'économie basé sur le savoir, qui veut concurrencer le numéro 1 incontestable des salons qui activent dans ces domaines de pointe, le CES de Las Vegas aux USA. 

De célèbres managers du numérique sont invités à ce salon de Paris ("où tout le monde parle anglais y compris les organisateurs", a constaté sur place un journaliste) notamment Daniel Zhang, le PDG du gigantesque site chinois de commerce en ligne "Ali Baba", Yuanqing Yang, le PDG de "Lenovo", l'entreprise chinoise leader mondial des PC et Eric Schimdt, l'ancien patron de "Google" de 2001 à 2011 et désormais "maître en stratégie" du géant américain de l'Internet. 

L'an dernier, à la veille de la première édition du "Vivatech" 2016, qui avait vu la participation d'une dizaine de start-up algériennes, le directeur des PME au ministère de l'Industrie et des Mines, M Abdelghani Mebarek, avait souligné que "la situation économique difficile que connaît l'Algérie nous pousse à réfléchir davantage pour soutenir l'émergence, le développement et la pérennisation des start-up algériennes."

Hier, le Président français Emmanuel Macron, en inaugurant le "Viva Technology" 2017 de Paris a annoncé la création d'un fonds public de 10 milliards d'euros consacré au développement des start-up en France et a confirmé l'ouverture du site "French tech visa" permettant aux créateurs d'entreprises du "high-tech" d'obtenir un visa de travail de quatre ans sur le territoire français. Le pillage des cerveaux continue !