Le délai de dépôt des recours parles partis politiques au niveau du Conseil constitutionnel a expiré mercredi à20 heures. Les regards seront désormais braqués sur l’institution du MouradMedelci qui aura délibérer sur ces recours dont on ignore l’ampleurstatistique.
On sait en revanche que plusieurspartis politiques, non satisfaits de leurs scores respectifs avaient fait partde leur intention de s’en remettre à l’arbitrage du Conseil constitutionnel.
Parmi ces partis, le MSP, le PT,le FFS, le FNA, le MPA, Tadj et même le RND qui espère grappiller encore un oudeux siéges à ajouter à une récolte bien fertile.
Ces partis requérants, enmajorité, fondent leurs démarches surdes preuves matérielles de « fraude » dont ils disent être victime de la part de l’Administration,accusée d’avoir joué pour le FLN et le RND, notamment au niveau des centres devote où seuls ces deux partis avaientleurs représentants.
Le Conseil constitutionnel va-t-ildonner une suite favorable à tous les recours ? Certainement pas, car ilva s’avérer qu’une grande partie ne sont pas fondés ni dans la forme, ni dansle fond.
Ce qu’il faut savoir c’est qu’il y a danscette affaire de recours un grandpoliticien de la part des partis plaigant qui ont fait le choix de brandir le spectrede la fraude, de se défausser sur l’administration, juste pour s’exonérer de laresponsabilité des échecs enregistrés par leurs partis.
Mais pour les cas de fraudeavérés il est du devoir du Conseil constitutionnel de ne pas avoir la tentationde les passer pour perte et profit et de rétablir les partis victimes dansleurs droits. Il y va de la crédibilité de l’institution.
En se référant cependant aux précédentessaisines du Conseil constitutionnel, après des consultations électorales (présidentielle,législatives, locales), on constate que ses verdicts aboutissement généralementà de légers réajustements en terme de siéges, des voix exprimées, qui ne remettent pasen cause les grandes tendances statistiques des résultats, proclamés par le ministèrede l’intérieur.
Ce sera donc probablement le mêmescénario pour les législatives du 4 mai derniers. On imagine que les partis quin’auront pas gain de cause, au soir du 17 avril, date de la proclamation des résultatsdéfinitifs par le Conseil constitutionnel, vont ruer une dernière fois dans lesbrancards, dans un ultime sursaut de colère, avant rentrer tranquillement dansles rangs, accepter avec philosophie, l’arbitrage di Conseil constitutionnelet attendre la suite. La suite sera la cérémonied’installation officielle de la nouvelle APN le mardi 23 mai.