Le réalisateur et producteur cinématographique Bachir Derrais a réagi mercredi à la convocation judiciaire de l'ancien ministre de la culture Azedine Mihoubi, sur des faits de corruption liés à la gestion de son département ministériel, en l'accusant de l'avoir privé du transfert d'argent vers l'étranger pour le besoin en poste de production de l'un de ses films.
Dans un message posté sur son compte Facebook, Derrais écrit "je viens de recevoir le procès verbal de l'audition de Azeddine Mihoubi au Tribunal de Bir Mourad Rais. Je me rends compte que finalement mon film est le seul projet financé par le ministère de la culture qui n'a bénéficié d'aucun centime d'euro et qui s'est vu refuser toute autorisation de transfert d'argent pour le poste production. À l'époque, Quand j'avais cherché à comprendre les raisons de ce refus, M. Mihoubi avait dit aux responsables du CADC, mon partenaire étatique, que c'était Ahmed Ouyahia, premier ministre, qui ne supporte pas Bachir Derrais, qui est derrière ce refus (je n'ai pas cru à cette version une seule seconde)".
Le réalisateur producteur poursuit ses accusations en notant que "dans la même semaine, ce Mihoubi accorde une autorisation de transfert d'un montant de 1 millions d'euros vers le compte de la société de Yamina Benguigui pour un film français et 3 autres autorisations pour deux autres projets. Alors que j'avais demandé le transfert du quart de la somme accordée au film de Y.Benguigui".
Pour Bachir Derrais, "il y a une justice devine. Mais ceux qui croient que je vais me taire, se trompent lourdement. Je règle quelques petits soucis liés au prochain film et je m'occuperai de tout ceux qui ont saboté mon film (ministres ou ses larbins) par toutes les voies juridiques et légales en Algérie et à l'étranger".