Une pléiade d’avocats, au nombre de sept,  ont saisi, lundi, le président de la République pour la réactivation de la peine de mort dans des cas avérés de la grande criminalité.

Dans une lettre adressée au premier magistrat du pays, les 07 hommes loi, se faisant l’écho de la vox populi, lui demandent instamment de rétablir la peine de mort, dans le cadre des prérogatives constitutionnelles.

Rappelant que l’Algérie a ratifié, en 2007, la résolution 62/149  de l’ONU, portant gel des exécutions de la peine de mort, les avocats soulignent  le caractère non contraignant de la résolution et de ce fait, «aucun article du droit international n’interdit l’application de la peine de mort», précisent- ils.

Cette sortie des robes noires intervient après les tragiques événements de Larbaâ Nath Irathen  et l’horrible lynchage du jeune Djamel Bensmail, froidement tué, immolé et décapité.

Mais pas seulement. L’Algérie n’arrête pas d’enregistrer épisodiquement, des actes criminels qui défraient la chronique, sans pour autant que l’Etat ne sévisse avec grande fermeté.

Viols suivis d’assassinat d’enfants, crimes crapuleux touchant toutes les franges de la société, la population désespère d’une situation qui va  en s’amplifiant , alors qu’elle appelle de longue date à passer à l’acte extrême pour donner l’exemple, la meilleure mesure de rétorsion à ses yeux.