Alors que le débat se fait intense sur la meilleure façon de procéder audéconfinement et du début de retour à la vie normale, sans trop de risques, leschiffres relatifs aux nouvelles contaminations, eux, jouent au yoyo.
En effet l’Algérie a franchi voire dépassé, aujourd’hui samedi 6 juin, labarre psychologique des dix mille (10.000) personnes atteintes du coronavirus.
Avec les 115 nouveaux cas enregistrés durant les dernières 24 heures, notrepays totalise pas moins de 1050 cas depuis l’apparition du terrible COVID-19,au début du mois d’avril dernier.
Il y a certes lieu de se réjouir du fait que 178 guérisons soientrecensées portant le nombre total à 6631 selon les chiffres consolidés livrésaujourd’hui par le porte-parole du comité scientifique de suivi de l'évolutionde la pandémie du Coronavirus, Dr Djamel Fourar.
Mais l’évolution positive de la pandémie observée ces derniers joursavec une nette tendance baissière des contaminations, semblent contrariée parla remontée des chiffres observées vendredi et aujourd’hui, samedi.
Le ministre de la Santé lui-même a exprimé sa préoccupation de ce qu’une«forte» résistance du virus soit observée dans certaines wilayas.
Au total ce sont dix wilayas où le COVID-19 enregistre au moins quatrenouveaux cas par jour.
Une situation qui est loin d’arranger les prévisions du gouvernement quitable sur un déconfinement presque total d’ici au 14 de ce mois.
Et pour cause ! Le tableau de bord de l’économie nationale affichedes signaux d’alerte après près de trois mois de léthargie.
Il va sans dire que les algériens qui ont plus au moins respecté lesrègles du confinement commencent à perdre patience surtout pour ceux quitravaillent dans la sphère informelle ou chez les privés, et qui ne gagnentpresque rien.
A la veille de l’autorisation de certaines activités ayant subi de pleinfouet l’impact du Covid-19, devant intervenir demain dimanche, le gouvernementest vraiment entre le marteau du virus et l’enclume de la grogne sociale.