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Coronavirus : la DGSN et la Protection civile participent à l’élan de solidarité nationale

07-04-2020 10:55  Lila Ghali

L’élan de solidarité nationale, en vue d’alimenter le fond dédié à aider à la lutte contre la pandémie Coronavirus  ne cesse de prendre de l’amplitude au fil desjours avec l’adhésion en chaîne  d’autres institutions de l’Etat  à cette dynamique citoyenne.

Ainsi, avons-nous appris ce mardi7 avril, les officiers de la DGSN et ceux de la Protection civile ont décidé pour leur part, defaire don d’un jour de leur salaire  quisera versé dans le fond du « Covid 19 ». 

C’est le président de laRépublique, Abdelmadjid Tebboune, qui a donné le ton, suivi juste après deson Premier ministre, des membres du Gouvernement et des walis qui ontsouscrit spontanément à cette initiative.

Lundi, ce sont lesofficiers-généraux et les officiers supérieurs de l’ANP  qui apporté leur contribution à ce fond desolidarité en faisant don d’une journée de leur salaire.

L’ancien président de laRépublique , Liamine Zeroual, l’ancien chef de l’Etat , Abdelkader Bensalah, l’ancienpremier ministre Ali Benflis, l’ancien ministre Abdelaziz Rahabi, ne sont pasdemeurés en reste de cet élan national, en versant au fond une partie de leurpension.

Azzedine Mihoubi, secrétairegénéral par intérim du RND, des députés de son  parti, ceux du FLN, du MSP d’ElAdala, y sont également allés aussi de leurcontribution .

La participation  des ces institutions de l’Etat  et de ces personnalités à ce fond vautmoins  par la masse d’argent qui seracollectée, même si elle n’est pas négligeable, que par  sa symbolique, son exemplarité en cela qu’ellepourrait, à tout le moins, réduire la défiance traditionnelle qui existe entre classe politique,institutions étatiques et le citoyen lambda.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont salué cette solidarité, déplorant toutefois la publicité qui l'entoure et préférant la discrétion. Un point de vue respectable, mais en pareille circonstances, la fin justifie les moyens.

C’est dans les épreuves que lesliens de solidarité, distendus par les vicissitudes quotidiennes de la politique,  se renouent et se renforcent, car l’épreuvedu Coronavirus  ne connait pas  aussi de frontières en terme de catégoriessociales.  



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