Le président du MSP, Abderrazak Makri, n’a pasmanqué de souligner le travail «important»du gouvernement Djerrad pour faire face au COVID-19 même s’il a hérité d’unesituation «extrêmement difficile».
Dans une visioconférence de presse à la quelle il a invité ce lundiles journalistes, le chef du parti islamiste a plutôt accordé de bons points auprésident Tebboune et au gouvernement Djerrad.
«Il y a certes des lacunes et desmanquements liés à l’héritage de l’ancienrégime, mais les membres dugouvernement travaillent pour freinerla pandémie du COVID-19 qui a battu le monde entier», estime Makri.
Il en a profité pour apprécier le gestedu président, du gouvernement et des hauts cadres de l’Etat de donner un moisde leurs salaires pour participer à l’effort national contre la pandémie.
Interrogé sur le silence de son parti surles arrestations des activistes et militants politiques, Abderrazak Makri aestimé au contraire qu’il (son parti) «est le premier avoir dénoncé despratiques illégales contre les activistes politiques dont le dernier étaitKarim Tabbou».
Dans le même ordre d’idées, le chef dumouvement islamiste constate certes qu’il «subsiste encore des pratiqueshérité de l’ancien régime», mais il pense néanmoinsque l’espoir restede mise sur les réformes annoncées par le président que le «coronavirus a àretardé»