Le directeur de l'Etablissement national de contrôle technique (Enacta), Abdallah Laghrieb a annoncé, mardi, la révision à la hausse de 30 % des prestations du contrôle technique en 2017.
M. Laghrieb, qui s'exprimait sur les ondes de la radio nationale, a indiqué que cette révision à la hausse était inéluctable étant donné que ces tarifs n'ont pas connu de changement depuis près d'une quinzaine d'années.
Le même responsable a, par ailleurs, annoncé qu'un système informatique de contrôle technique de véhicules sera introduit en 2017 pour améliorer la qualité du contrôle et réduire l'intervention humaine dans ces opérations tout en soulignant que l'objectif est d'aboutir à "un contrôle fiable et de qualité à travers la réduction de l'intervention du facteur humain dans cette opération de contrôle".
Selon M. Laghrieb, l'introduction de ce système fait suite à la constatation de pratiques irrégulières de certaines agences de contrôle de véhicules.
Pour lui, seul ce système informatique de contrôle pourra contrecarrer ces irrégularités et les pratiques de "complaisance" et de "favoritisme" menées par certaines agences de contrôle.
M. Laghrieb a enfin fait savoir que 340 agences de contrôle sont en activité au niveau national. Et que 33 agences ont fait l'objet de fermeture provisoire dont la durée varie entre un et six mois, alors que 87 ont reçu des avertissements et 58 autres ont fait l'objet de mise en demeure.
Pour le personnel contrôleur, l'Enacta a établi 61 avertissements, 37 retraits provisoires d'agrément et 5 retraits définitifs d'agréments.