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Constat du Conseil national du FFS : la crise du pays est fondamentalement politique

15-10-2017 11:21  N. S

Le FFS a conclu son Université ce week end par la réunion du Conseil national quia profité pour faire un examen de la situation politique du pays, relevant d’emblée ce qui est qualifié  de  « ladéliquescence du système de gouvernance politique marqué par le changement dePremiers Ministres, trois depuis janvier de cette année, une référenceconstante à un programme du Président qui a conduit à la crisemultidimensionnelle actuelle, en l’aggravant"

Le  Conseil du FFS rejette la thèse du gouvernement consistant à réduire la crise actuelle à sa dimension financière alors qu'elle est  "fondamentalement politique" et dénonce aussi l'antidote préconisée par le gouvernbement, à savoir "desmesures d’austérité antisociales et la planche à billets que l’on saitanti-économique du fait de son caractère inflationniste et de l’impact négatifsur le pouvoir d’achat pour les citoyens. »

Ducoup, le FFS met en garde les autorités contre la tentation de gérer par la répressionce qui est qualifié dans le communiqué de « situation intenable avec la pertedu pouvoir d’achat » et dénonce par avance "toute atteinte aux droits de l’hommeet aux libertés individuelles et collectives, notamment celle de manifesterpacifiquement »

LeFFS s’en  remet aussi à ses militants à tous le échelons pour leur demander  « àfaire preuve de pédagogie envers les citoyens, à expliquer que leurs conditionsde vie et de travail sont dictées par une minorité qui n’a pas la légitimité démocratique pour le faire, àimputer cette situation à la responsabilité du régime politique qui nereprésente pas la majorité de notre peuple et à donner ainsi un prolongementpolitique à leurs revendications sociales. »

Ausujet des élections du 23 novembre, le plus vieux parti de l’opposition les considère  surtout comme l’occasion d’un échange avec les citoyens pour leur expliquer que« leurs présents et l’avenir de leurs enfants ne peuvent être sauvegardés etaméliorés qu’avec la fin de ce régime et l’avènement d’un Etat de droit et dela démocratie.»

Unéchange également pour promouvoir  leprojet politique  du parti, à savoir la construction du « consensus national » commeseule alternative à assurer le changement attendu et de façon pacifique.

Le Conseil National se dit par ailleurs  persuadé que « la sensibilisation et la mobilisation de l’opinion sont lesleviers qui permettront d’accélérer la fin de ce régime"  Et à ce propos, il en veut pour preuve  le traitement de lacandidature de  l’assassin présumé  d’Ali Méciliqu’un parti du pouvoir a voulu présenter comme tête de liste aux électionsmunicipales.

« Il a suffi d’une campagne auniveau du parlement et d’un meeting à Tizi-Ouzou, relayés auprès de lapopulation par les medias et les réseaux sociaux pour faire plier le régime,qui a dû retirer cette candidature », se félicite l’instance du FFS pourqui il s’agit bien d’une victoire.  « Duparti et de ses militants bien sûr mais victoire également des citoyens quinous ont témoigné de leur solidarité » 

Tout en rendant hommage  aux militants dont l’action a permis l’éliminationde cette candidature , le parti considère pour autant que« cette affairen’est pas terminée et que le dossier ne sera clos que lorsque justice serarendue par la condamnation de ce criminel et de ses commanditaires.»

A propos de la prochaine campagne électorale,le FFS appelle ses militants pour conduire « une campagne électoraleexemplaire sur le terrain et à  montrerau pouvoir et à ses relais locaux, qui ont tout fait pour réduire notreparticipation à ces élections en rejetant des candidatures de notre parti surla base de motifs fallacieux, que notre détermination est  grande grande."  



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