Les questions liées à la stabilité et à la paix en Méditerranée ont été au menu de la deuxième session du Dialogue stratégique algéro-français qui s’est tenu mercredi dans la capitale française.
«Le Dialogue stratégique algéro-français sur les questions politiques et sécuritaires est un mécanisme, mis en place depuis quelque temps», a indiqué Abdelkader Messahel ministre des Affaires maghrébines, de l’Union Afraiciane et de la Ligue des Etats Arabes, dans une déclaration à l’APS, au terne de cette session qu’il a coprésidée avec le Coordonnateur national du renseignement, Yann Jounot.
«Généralement, ce genre de mécanisme permet un échange de vues sur certaines questions d’importance pour les deux pays, notamment tout ce qui atrait à la stabilité et à la paix dans notre région. Nous appartenons au même espace, qui est l’espace méditerranéen, et également des questions qui nousinterpellent tous et nous intéressent», explique encore le ministre algérien.
Au cours de cette session, a ajouté Messahel, «nous avons parlé bien sûr de la situation au Mali, des résultats du sommet Afrique-France de Bamako et de son suivi, de la situation au Sahel, de la lutte contre le terrorisme».
Et le ministre de poursuivre en expliquant par l’interrogative : «Comment devons-nous coordonner nos positions, comment nous allons travailler ensemble pour la déradicalisation. Comment nous devons coordonner au niveau des Nations unies, notamment dans le cadre du forum global»
La situation en Libye et d’autres situations dans la région, ontété à l’ordre du jour de cette session du dialogue algéro-français ? note encore Messahel pour qui
«C’était ça le but de ce dialogue stratégique. C’est un dialogue informel que nous avons d’autres partenaires, avec tous les membres du Conseil de sécurité,et d’autres voisins comme l’Italie et l’Espagne et également l’Allemagne», a-t-ilexpliqué.