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Chaînes privées : l’Etat n’imposera pas l’obligation de diffusion via le satellite Alcomsat-1

17-12-2017 10:53  N. S

 Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a mis a profit la cérémonie de célébration du 61e anniversaire de la création de la radio « La voix de l’Algérie libre et combattante » pour faire le point sur certains dossiers en rapport avec son secteur.

Ainsi en est-il du satellite Algérien Alcomsat-1, récemment lancé par des partenaires chinois, à propos duquel le ministre a indiqué qu’il ne sera pas fait obligation aux télévisions privées de l’utiliser pour la diffusion de leurs programmes.   

"Les chaînes privées sont libres de choisir de diffuser leurs programmes via le satellite algérien et nous n'allons pas leur imposer cela" , précise Djamel Kaouane qui qualifie ce satellite d’acquis important.  

Ce satellite algérien qui dispose de plus de cent fréquences de chaînes télévisées et radiophoniques, peut voir sa performance augmenter en réceptionnant des chaînes attractives pouvant contribuer à sa réussite", souligne le ministre de la Communication, apportant cette précision que ceci ne peut se faire sans un "cahier de charges clair".

Le satellite Alcomsat-1, lancé avec succès dimanche après-midi, porté par le lanceur chinois Long March 3B, depuis la station Xichang Satellite Launch Center, située dans la province du Sichuan à 2200 Km au sud-ouest de Pékin, dispose de 33 transpondeurs dont neuf (9) sont dédiés à la diffusion de chaines de télévision et de radios numériques. Il permettra aussi la diffusion de l'internet à très haut débit (20 Mb/s) sur la bande KA qui couvre l'ensemble du territoire algérien.

Autre dossier évoqué :le lancement d’appel à candidatures en vue de  l'octroi de licences pour la création de services de télédiffusion thématiques.

Le dossier sera réexaminé avec les acteurs concernés pour son adaptation aux exigences de la scène médiatique audiovisuelle en Algérie, dit le ministre ajoutent que cet examen " nécessite plus de temps pour son évaluation des points de vue économique et technique".

Concernant l'Autorité de régulation de la presse écrite, M. Kaouane s’est montré peu disert se limitant à dire à ce propos que "le travail avance". Mais visiblement, le ministère de la communication ne sera pas au rendez-vous, la date qu’il avait avancée, à savoir la fin de l’année 2017, semblant intenable. 



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