A 48 heures de la rencontre de la première manche des barrages qualificatif au Mondial 2022, la sélection nationale de football se trouve à pied d’œuvre à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, frontalière avec le Cameroun.
Il s’agit pour les Verts de faire face à leur bête noire dans un choc des plus décisifs.
Enjeu double pour les poulains de Belmadi ? Effacer le signe indien et atteindre le graal en compostant le précieux ticket pour le Qatar, en novembre-décembre.
Dans cette optique, le coach national a concocté un onze d’où émergent deux anciennes figures, en l’occurrence Adelène Guedioura et Ishak Belfodil..Un renfort très judicieux, plus valable encore pour Guedioura, au regard des atouts physiques de l’adversaire.
Cela conforte également la thèse d’un retour aux fondamentaux de l’équipe qui avait triomphé en Egypte en 2019, et traduit avec beaucoup de bonheur, par un système de jeu qui donnait la part belle à l‘entrejeu des verts.
On s’en rappelle, au moins devant le Sénégal, le Nigéria et la Côte d’Ivoire, ce compartiment précis avait fait preuve d’une résilience inouïe en remportant toutes ses batailles du milieu et permettre ainsi à la ligne avant d’opérer des raids avec le succès que l’on sait.
C’est ce rayonnement extraordinaire qui semble avoir fait défaut, du moins en partie, lors de la déroute du Onze national à la CAN- 2021.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ? En tout état de cause l’ombre du ‘’taulier des tauliers’’, Adlène Guedioura, pour cause de manque de compétition, avait plané à Douala en janvier passé.
Son retour fera- t- il la différence par rapport à la production des ‘’Guerriers du Désert’’, sortis tristement au premier tour de la CAN ?
A priori, oui. Cela d’autant que le reste du groupe aura vraiment à cœur de se racheter après d’un public qui a pardonné une fois, mais ne le fera sûrement pas une seconde.
En un mot, pour cette EN version Belmadi, qui a tutoyé les gloires depuis près de 3 ans, il ne pourrait y avoir que l’immersion, après avoir touché subitement, le fond.
Dans ce contexte, il reste vraisemblable que durant ce stage bloqué de trois jours à Malabo, un tel mantra est récité au jour le jour par un coach connu pour ne jamais prêter la joue à une deuxième gifle. A côté d’un plan de bataille qui devrait maintenir les chances algériennes intactes, avant l’épreuve de Blida.