Après la reculade, mardi, sur laréduction des vacances d’hiver, le ministère de l’éducation se devait dejustifier sa démarche, histoire de sauver la face. L’explication est venuemercredi sous la forme d’un communiquémis en ligne.
Le communiqué en question expliqueque «les pouvoirs publics ont accordé un intérêt particulier à la demandeexprimée par les élèves d’avoir des vacances d’hiver plus longues après unpremier trimestre marqué par une relative stabilité.»
La deuxièmepartie du communiqué porte sur les dispositions prises par le ministère pour «assurerdes activités de soutien pédagogiques pour les élèves qui le désirent durant la semainedu 24 au 29 décembre.»
Pour sa part, la ministre est allée plus loindans les raisons qui l’ont poussée à faire marche arrière. «Nous avons pris la décisionsur la base des rapports des services de sécurité», a-t-elle déclaré à Ennahar TV. Pour la ministre, il s’agissait précisément de «court-circuiter lesmanœuvres de certaines parties (El Khalatine) qui n’ont rien à voiravec le secteurs, mais qui ont cherché à manipuler la colère des élèves pourdes fins inavouables.»
La ministre reconnaît qu’ilfallait faire marche arrière pour «empêcher la montée en puissance de la protestationdes lycéens». A ce propos, elle asignalé des actes de vandalisme qui ont accompagné les manifestations dans leswilayas de Bejaïa et Annaba.
Enfin, Nouria Benghabrit préfère voir dans ladécision des pouvoirs publics «non pas comme une reculade, mais comme un acte de sagesse.»