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Boudjamaâ Talai: l’ouverture de l’espace aérien n’est pas à l’ordre du jour

31-01-2017 16:57  N. S

L’ouverture de l’espace aérien pour les entreprisesprivées, ce n’est pas pour demain la veille. Du moins tant que les entreprisesnationales du secteur ont toujours besoin de développer leurs services.

C’est Boudjemaâ Mohamed Talai, ministre des transportsqui a fait cette déclaration, déjà entendue dans la bouche de tous ses prédécesseursqui se sont succédés à la tête du Département du Transport.

En visite à Sétif , le ministre a expliqué que lalevée du gel sur les  licencesd’exploitation par l’accès des investisseurs privés au marché du transportaérien, relevait des prérogatives du gouvernement  lequel patiente pour donnerle temps aux entreprises publiques  de se structurer pour pouvoir supporter la concurrence.

«L’ouverture del’espace aérien aux compagnies privées ne devrait pas se faire au détriment descompagnies nationales. Il s’agit d’une priorité, oui, mais l’intérêt suprême del’Algérie la compagnie aérienne nationale Air Algérie devrait dresserla barre très haut afin de faire face à la rude concurrence qui n’émanera pasuniquement des nouvelles compagnies aériennes privées, mais également descompagnies mondiales », a-t-il argumenté

Par ailleurs, le ministre a annoncé qu’un tronçon de50 kilomètres du dédoublement de la voie ferrée reliant Sétif à El-Gourzi, dansla wilaya de Constantine, devra impérativement être livré au mois de juinprochain.

«Les 68 kilomètres restants seront mis en serviceavant la fin de l’année en cours. Nous comptons atteindre 12 500 kilomètres devoie ferrée d’ici quelques années. Avec ce chiffre, l’Algérie sera deuxième ducontinent après l’Afrique du Sud », s’est  félicité  Boudjema Talaï. 

L’Algérie compte actuellement 4000 km de réseau ferroviaire exploité et 2380 autres kilomètres en voie de construction, alors que lereste est à l’étude pour atteindre l’objectif de 12.500 km, a précisé M. Talaidans une déclaration à la presse.

La concrétisation de cet objectif permettra au pays d’occuper laseconde place sur le plan continental après l’Afrique du Sud, dit le ministre, pour qui un réseau de cette densité favorisera un développementmultidimensionnel de l’Algérie. 



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