La ministre de l’Education aanimé lundi un point de presse à l’issue de sa visite dans plusieurs établissementsde la wilaya d’Alger, en compagnie du wali. L’épineux dossier des logementsoccupés encore par des ex- responsables, aujourd’hui en retraite, a été évoqué,de même que des classes transformées en logements par des familles qui y habitentdepuis des années.
Benghabrit admet que la situation« est complexe », saluant par la même les autorités de la wilaya quiont mis à disposition des logements pour régler un tant soit peu la situation. Surle même sujet, la ministre a reconnu qu’il existe bien des ex -responsables quiont obtenu des logements, mais qui continuent d’habiter dans leurs établissements,empêchant du coup les directeurs actuellement en fonction d’assumer pleinementleurs missions.
A propos de la surcharge des classes, la ministre préconise de nuancer le constat, en ce sens quele phénomène n’est pas quelque chose de systématique, selon elle. Et pour les cas avérés, explique-t-elle encore, lesréponses doivent être d’ordre pédagogique, avec un accompagnement spécifique. « Avoir40 élèves dans une classe ne constitue pas un frein, il s’agit juste de metteen place des techniques pédagogiques basées sur la concertation entre les inspecteurset les enseignants », dit-elle.
S’agissant d’éventuelschangements à apporter aux systèmes d’examens, la ministre de l’Education aannoncé « une consultation nationale pour passer au crible le système d’évaluation »
Concernant le retard de quatresemaines accumulé lors du premier trimestre, Benghabrit relativise enexpliquant que « le phénomène n’est pas constaté partout, mais dans certainsétablissements, dans certaines classes du même établissement, on ne peut pas généraliserune situation particulière, mais il y a un travail de régulation pédagogiquepour rattraper ce retard »
Enfin, concernant le sit-in du28 janvier Benghabrit, a préféré voir le verre à moitié plein en voyant dans cechoix, un sit-in au lieu d’une grève, un signe de responsabilité des syndicatsqu’elle n’a pas manqué de saluer.