Le ministre algérien des affaires étrangères, Sabri Boukadoum a pris part mardi à Doha aux travaux de la réunion consultative des ministres arabes des Affaires étrangères pour discuter des derniers développements sur la question du "Barrage de la Renaissance éthiopienne".
"Aujourd'hui, dans la capitale qatarie, Doha, je participe aux travaux de la réunion consultative des ministres arabes des Affaires étrangères, ainsi qu'à la session extraordinaire du Conseil de la Ligue des États arabes pour discuter des derniers développements sur la question du " Barrage de la Renaissance éthiopienne", écrit dans un tweet le chef de la diplomatie algérienne.
Par ailleurs, selon le journal qatari "Al-SharK", le ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, a annoncé que la réunion d'urgence des ministres arabes des Affaires étrangères est intervenue à la demande du Soudan et de l'Egypte (les deux pays en conflit avec l'Éthiopie) pour discuter du dossier du barrage de la Renaissance.
Au cours de la réunion, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, a déclaré que l'obstination de l'Éthiopie sur le deuxième remplissage du barrage de la Renaissance, sans parvenir à un accord, viole les règles du droit international.
Shoukry a informé ses "homologues arabes des efforts et de la volonté sincère de l'Egypte de parvenir à un accord juridique contraignant, qui tienne compte des intérêts des trois pays".
Il est à noter qu'aucune communication officielle concernant les résultats de la réunion n'a été publiée jusqu'à 13 h 30 GMT.
Addis-Abeba campe sur ses positions pour le remplissage du barrage en juillet et août, sans conclure un accord avec Le Caire et Khartoum.
De leur côté, l'Egypte et le Soudan rejettent une telle démarche et insistent sur la nécessite de parvenir à un accord tripartite, pour s'assurer que leur part annuelle des eaux du Nil ne soit pas affectée.