La campagne pour les élections localesdu 23 novembre entre déjà dans son deuxième jour, avec des leaders des partispolitiques sur le terrain, donnant vite le ton de ce que le débat sera par meetingsinterposés.

Il est question de prérogativesdes élus locaux, actuellement enchaînés par des codes (communal et de wilaya) quifont d’eux des supplétifs de l’éxécutif, à savoir le wali et le chef de Daira.

D’où le plaidoyer d’AmaraBenyounès dimanche à Tamanrasset en faveur de la « récupération de latotalité des prérogatives de l’élu ». Et aussi l’appel du chef du MPA pourune révision de la loi sur les collectivités territoriales.

Développement équilibré entre lesrégions, un autre thème abordé par le chef du MSP Abdelmadjid Menasra et lenuméro deux du RND Seddik Chihab, lors de leurs premières sorties sur le terrain 

Filali Ghouini de Nahda focalisepour sa part sur l’éducation, la santé, le logement, l’emploi qui restent selonlui, « les préoccupations majeures de la population »

Amar Ghoul, lors de sa première sortie,estime que son parti « offre une alternative positive » avec unepolitique de développement régional, comme « dimension centrale du projet »

Plus politique, Djamel Ould Abbès,revendique 700.000 militants et instruit ses candidats de mettre en valeur dansleurs interventions le bilan du président Bouteflika, depuis 1999 et derevendiquer aussi son programme politique.

Le chef du FLN, rappelant que sonparti « constitue la colonne vertébrale de l’Etat Algérien », veut,par ailleurs une « campagne propore et civilisée » 

Les différentes thématiques abordéesen ces deux premiers jours de campagne se terminent systématiquement par des appelsen faveur d’une large participation des citoyens au vote, le 23 novembre. Lesleadrers des partis ont encore vingt jours à marteler le message de laparticipation.