L'Algérie, par la voix de son chef de la diplomatie Ramtane Lamamra, a réaffirmé lundi à New York son soutien au droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, appelant à l'organisation d’un référendum libre et équitable au Sahara Occidental occupé.
"Avec la même détermination, l’Algérie réaffirme son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et appelle l’ONU à assumer ses responsabilités juridiques envers le peuple sahraoui et à garantir ses droits inaliénables", a déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger devant l'Assemblée générale de l'ONU.
"L’organisation d’un référendum libre et équitable pour permettre à ce vaillant peuple de déterminer son destin et décider son avenir politique, ne peut demeurer à jamais l'otage de l’intransigeance d’un Etat occupant qui a failli à plusieurs reprises à ses obligations internationales, en particulier celles découlant du Plan de règlement élaboré par l’Organisation des Nations Unies en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale", affirme le ministre.
Et rappelle que " le droit et la légalité internationale se sont exprimés sur cette question à travers les résolutions du Conseil de sécurité, ainsi que l'avis juridique consultatif rendu par la Cour internationale de Justice il y a quatre décennies, pour témoigner de la vraie nature du conflit au Sahara occidental, en ce qu’il est une question de décolonisation qui ne peut trouver de solution qu'à travers l'application du principe de l’autodétermination".
Avant d'ajouter que "l'Algérie, pays voisin et observateur du processus politique, œuvre, sur la base de ce principe, à être une source de paix, de sécurité et de stabilité pour son voisinage, considérant que le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inaliénable, non négociable, et imprescriptible".
A ce titre Lamamra réaffirme, l'appui de l'Algérie à "la décision du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine de lancer des négociations directes entre le Royaume du Maroc et la République arabe sahraouie démocratique, deux pays membres de l’Union africaine".