La bataille des élections localesest pliée, mais une nouvelle bataille se profile déjà à l’horizon, à la faveurde l’installation des nouveaux, à partir de la semaine prochaine.
L’opération sera relativement aisée,pour le coup, avec le changement de la loi. En effet, pouréviter de voir se reproduire le scénario des APC paralysées, lors des précédentsmandats, faute de majorité absolue, le ministère de l’Intérieur a apporté une modificationmajeure à la loi relative à l’élection du maire
«Est déclaré président del’Assemblée populaire communale le candidat tête de liste ayant obtenu lamajorité des voix. En cas d’égalité des voix, est déclaré président le plusjeune des candidats.», stipule la nouvelle loi.
Autrement dit, une liste ayantobtenu une majorité simple (à ne pas confondre avec la majorité absolue, quisuppose plus de 50% des sièges), a vocation à diriger seule la mairie, maire et exécutif, compris. Les élus des autres listes,en tant que membres de l’assemblée, assisteront uniquement aux délibérations.
Cette nouvelle loi peut paraitreantidémocratique, surtout au niveau des APC gagnées à la majorité simple, maiselle a le mérite d’éviter les blocages dont avaient pâti plusieursmunicipalités par le passé, avec des conséquences néfastes sur les populationset les projets.
Finis donc les interminables tractations et marchandages pour la désignation des maires, souvent prisonniers des humeurs politiques changeantes des membres de sa majorité fragile.