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APN: les partis de l’opposition préparent déjà les futures batailles

30-05-2017 11:38  N. S

Après l’installation officielle del’Assemblée issue des législatives du 4 mai dernier et l’élection de sonprésident en la personne du doyen, Said Bouhadja (FLN), la prochaine étape serala mise en place des structures permanentes, nommant la désignation desvice-présidents, les présidents et rapporteurs des commissions permanentes, sansoublier les chefs des groupes parlementaires.

A ce niveau, certains partis ont déjàfait leur choix, comme le RND qui a choisi les députés Bélabas, le MSP qui a optépour le député de Jijel, Nasser Boudache, TAJ a désigné Mustapha Nouassa et ElAdala, Lakhdar Benkhelfa, qui était candidat au perchoir.

Au FLN, rien n’est encore décidé,plusieurs candidatures sont sur le bureau d’Ould Abbas qui attend probablementle signal de qui de droit pour trancher. La question se pose pour beaucoup departis poltiques, qui ne peuvent pas constituer un groupe parlementaire, fautedu quorum qui exige un minimum de 14 députés. Du coup, les partis comme le FFS,le PT, le RCD qui ont toujours eu dans les précédentes législatures, un groupeparlemtaire seront pénalisés et condamnés à évoluer en électrons libres.

Mais cette contrainte du nombre n’empêchepas un travail collaboratif entre les formations politiques. Ainsi, nous avonsappris que le RCD a déjà entamé les contacts avec l’autre formation de l’oppositionpour la mise en place d’une commission d’enquête sur la résidence d’Etat auClub des pins.

C’est une des propositionsportées par le RCD pendant la campagne électorale. Le RCD entend égalementlancer une autre initiative, au sujet de l’immunité parlementaire de façon àmieux la baliser pour éviter à l’avenir les abus de pouvoir de la part desdéputés dont certains avaient des comportements de cow boy.

Il faut dire à ce propos, que leministre de la Justice, Tayeb Louh, a déjà ouvert la brèche en plaidant pourune révision de l’immunité parlemtaire dans le sens d’un équilibre entre laprotection du député contre les pressions mais aussi la mise en place de gardesfous pour éviter les abus d’autorité.

Le MSP qui a refusé de siégerdans le gouvernement, compte prendre le leadership de l’opposition parlementaire.Et son groupe promet une entrée en matière tonitruante, avec une proposition demise en place d’une commission d’enquête pour investiguer sur la fraudeélctorale. Le MSP, par la voix de son patron Abderrezak Makri, a rejeté les résultatsdes législatives, une des raisons de son refus d’aller au gouvernement, clamantque son parti « est le vainqueur réel des élections.»        



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