Le débat en plénière sur le programme d’action du Gouvernement(PAG) s’est achevé jeudi matin avec la poursuite des interventions des chefs des groupes parlementaires.
La séance de l’après-midi sera consacrée aux réponses du Premier ministre, Abderahmane Aimnene, avant le vote à main levée du texte en fin de séance.
Durant les trois jours de débats, pas moins de 312 députés ont pris la parole pour oser les problèmes du développement local, comme les infrastructures de base, l’emploi, le logement, le problème de l’eau.
Au-delà des préoccupations locales, il a été également et largement question de la baisse du pouvoir d'achat du citoyen, avec le double mouvement de la flambée des prix de large consommation et de la baisse de la valeur du dinar.
Les représentants du peuple ont, dans ce cadre, insisté sur l'impératif de trouver des solutions urgentes, d'autant que cette baisse coïncide avec la rentrée sociale et scolaire.
S’agissant de la philosophie générale du PAG, nombre de députés tout en soulignant « les bonnes intentions » du Gouvernement, ont mis en exergue et à juste titre l’absence de calendrier précis et les enveloppes dédiées aux réalisations de tous les projets contenus dans le document du Gouvernement.
« Ce programme ne diffère pas des précédents, présenté par les anciens premiers ministres, c’est une litanie de vœux pieux, d’incantations et de bonnes intentions, sans statistiques, ni calendrier », a taclé un député du MSP qui en a vu d'autres.