Mise à jour à18:50: Amira Bouraoui vient d'être condamnée par le tribunal de Cherraga à une année de prison ferme avec incarcération immédiate, ont annoncé ses avocats.
Mise à jour à 16h45 : Le procureur de la République du tribunal de Cheraga (Alger) a requis une peine de 18 mois de prison ferme ont annoncé ses avocats.
Mise à jour à 14h30 : Lors de sa présentation, elle s'est vue signifier les chefs d'inculpation de «incitation à attroupement non-armée», «l’offense ou dénigrement dudogme ou des préceptes de l’Islam», «l’offense au président de la Républiquepar une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire».
11h32 : L’activiste et figure du hirak, Amira Bouraoui, a été présentée ce dimanche matin devant le procureur de la république du tribunal de Cheraga à Alger avons nous appris auprès de ses avocats.
Ce dernier l’a à son tour dirigé vers le juge d’instruction pour qu’elle répondre aux accusations d’ «incitation à l’attroupement», «incitation à violer le confinement» et «diffusion de publication de nature à porter atteinte à l’unité nationale».
Selon Mme Zoubida Assoul qui fait partie du collectif d’avocats qui assure sa défense, Amira Bouraoui se trouve encore au moment où nous écrivions ces lignes chez le juge d’instruction.
L’avocate précise sur sa page Facebook il y a quelques minutes que le juge d’instruction a décidé de recourir à la procédure de «comparution immédiate» d’Amira Bouraoui. Autrement dit, le sort de l’activiste va être connu ce dimanche, à savoir si elle s’en sortira avec un verdict clément où alors qu’elle sera mise sous mandat de dépôt.
Pour rappel, Amira Bouraoui a été arrêtée mercredi dernier devant son domicile, à Oued Romane sur les hauteurs d’Alger, par des éléments de la gendarmerie nationale. Elle est connue pour être l’un des membres fondateurs du mouvement «Barakat» en 2014 pour s’opposer au 4ème mandat du président Abdelaziz Bouteflika.