Amara Benyounès, président du MPA a animé samedi unmeeting populaire à Khenchla, à la veille de la célébration du premiernovembre.
L’occasion de rappeler à l’assistance l’épopée réalisée par six jeunes qui avaient décidé dedéclencher la Révolution, après avoir été convaincus qu’avec la lutte pacifiquela France ne quitterait pas l’Algérie.
« La France est rentrée par les armes, elle devaitsortir par les armes », souligne Benyounés qui égrène les noms de MoahmedBoudiaf, Rabah Bitat, Mostefa Benboulaid , Didouche Mourad et Krim Belkacem, sansoulblier les trois représentants du FLNà l’extérieur, à savoir Ahmed Benbella, Mohamed Khidder et Hocien Ait Ahmed.
Parlant politique, au présent le chef du MPA s’en prend àl’opposition notamment à Mouwatana pour ses appels récurrents au soulèvement dela rue. « Je dis à ceux qui appellent au soulèvement de la rue quecette démarche ne réglera pas les problèmes, mais conduira au chaos »
Evoquant les s réseaux sociaux, comme exutoire de lacolère juvénile, le chef du MPA admet que cette jeunesse soit en colère enraison du chômage qui touche cette frange de la population.
« Le grand défi pour l’Algérie est un défiéconomique, il faut créer 15 millions d’emplois d’ici 10 ans pour répondre aux besoinsdes jeunes qui sont aujourd’hui lespremières victimes de la crise économique », ajoute estime Benyounès quicondamne implicitement les récentspropos du DG de Sonatrach qui confessait devant la presse que le recrutement danscette entreprise qui constitue la colonne vertébrale de l’économie algériennese fait « par piston »
Au suejet de laprésidentielle de 2019, le chef du MPA défend l’autonome de son parti qui a sonpropre agenda et sa propre autonomie de décision pour se prononcer au momentopportun sur la présidentielle de 2019.
A ce propos ,Beyounès, réitère son soutien au président Bouteflika pour briguer un cinquième mandat , dés lors que laconstitution le lui permet, comme tout autre citoyens.
En partisan assumé de l’économie de marché, Amara Benyounèsrappelle que « le socialisme a échouépartout dans le monde , rappelant que l’avenir de l’Algérie, c’est dans l’économiede marché dont le secteur privé constitue le fer de lance.
« La chine, la deuxième puissance économique mondiale a renoncé aucommunisme au profit de l’économie de marché », dit-il en prévenant que les entreprises publiques enAlgérie sont appelées à disparaître, car constituant des gouffres financierspour l’Etat Algérien
Il cite le cas du complexe d’El Hadjar qui a déjà englouti pas moins de 1,2 milliardsde dollars sans pour autant être dansles clous sur la plan de la concurrence, de la compétitivité internationale
A propos de la loi de fiance, le chef du MPA est revenusur la dernière réunion des partis de la majorité avec le premier ministre,indiquant que la discussion a porté sur le contenu de cette loi.
Et de rassurer que le texte « ne comprend ni impôts supplémentaires, ni augmentation des prix,bien au contraireles transferts sociaux sont maintenus.
Mais ce ci n’empêchera pas les partis d’opposition devoter contre , Benyounès en accusant l’oppositionde n’avoir pas de projet économique alternatif à propose aux algériens.