Sérieux candidaten puissance aux élections présidentielles du 12 décembre, le président duparti ‘’Talaie el-hourriyate’’, Ali Benflis, admet que, si elles ne se présentaientpas dans les «conditions idéales, à hauteur des attentes du peuple», ellesrestaient « acceptables dès lors qu’elles s’astreignent à assurerl’intégrité, la régularité, la transparence et l’impartialité de ce scrutin» écrit-il,jeudi, dans une lettre publiée par notre confrère ‘’Le Soir d’Algérie » enguise de message aux Algériens, à l’occasion de la célébration du 1er Novembre.
Benflis yexplique que le pays «vit une crise politique, économique et sociale d’uneexceptionnelle gravité. Cette crise est la crise d’un système politique dansson ensemble», dira-t-il, en substance.
Motivant sadécision de candidater à la magistrature suprême du pays, le président de ‘’Talaïe el- hourryate’’ a affirmé avoir «l’intimeconviction que ce qui a été concédé pour permettre son déroulement ne l’aurapas été en vain et qu’il n’entame en rien leur aptitude à constituer le pointde départ véritable du changement et du renouveau dont notre pays a besoin etque notre peuple attend».
Et determiner, en soulignant que «c’est en parfait accord avec mes convictions et entotale harmonie avec ma conscience que j’ai longuement mûri puis pris ladécision de prendre part à la prochaine élection présidentielle. Mesconvictions et ma conscience sont ce qu’elles sont, je n’en ai pas de rechange».