A 24 heures du choc final entre l’Algérie et le Cameroun, pour le compte du match retour des barrages qualificatifs au Mondial 2022, un homme, plus que quiconque est sur le gril, voire sur des charbons ardents.

De fait, Djamel Belmadi, pour ne pas le nommer, et à l’exclusion de la doxa, est seul à mesurer la complexité de la tâche dans ce qui pourrait être un véritable match- piège, en dépit du bonus décoché, vendredi passé à Douala (1-0).

Aux portes du paradis, il s’agit pour le coach national de trouver la formule idéale sur le terrain, pour atteindre le graal.

De façon plus prosaïque, le patron des verts se heurte à l’équation de savoir s’il doit œuvrer à consolider l’acquis de Douala, ouvrir franchement les feux ou surfer être les deux options.

Il est donc question de schéma tactique dont la conception, à la veille d’un rendez-vous aussi fatidique, pourrait vous faire blanchir les cheveux, en un laps de temps d’une longue veillée d’armes.

Sur ce plan, à l’aller au stade Japoma, il aura été magistral, neutralisant totalement les charges incessantes, notamment au premier tiers de la partie, des Lions indomptables, de par un 3-5-2 infaillible alors et dont la banderille de Slimani a été la cerise sur le gâteau.

Quid de la confrontation fatalement décisive de Blida, ce mardi ?

Par rapport à la première, les camerounais auront pour eux cet esprit redouté du ’’tout à gagner, rien à perdre’’, quand intrinsèquement ils restent toujours redoutables grâce à des individualités en attaque, aptes à créer le danger à tout moment.

Ce sont ces paramètres précisément qui doivent exclure toute forme d’euphorisme ou d’optimisme béat dans les rangs des Verts.

En cela, nul ne peut en apprendre au sélectionneur national, rompu à l’exercice.

Mais ‘’le ministre du bonheur’’ comme aime à le nommer la vox populi, souffrira comme jamais jusqu’au coup de sifflet final d’un rendez- vous qui lui ouvrira, à titre personnel déjà, les portes du Mondial 2022.

Amen !