Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a animé samedi un point de presse, au lendemain de la clôture de la session ordinaire du Conseil national du RND.
Comme de juste, le Forum africain des affaires et la polémique qui s’en est suivie, a été une des questions récurrentes des journalistes.
Ahmed Ouyahia, a pris le contrepied du tintamarre médiatique autour de cette affaire en banalisant. Mais d’abord, il commence par dire : «je réitère mon affection à Ali Haddad.» Il a ajouté sur le même sujet, en réaction aux attaques et au lâchage du patron de l’ETRHB : «je ne suis pas de ceux qui tournent avec le vent.»
Sur le fond de l’affaire, le chef du RND a préféré «voir le verre à moitié plein.» Pour lui, ce qui s’est passé au Club des pins «est un couac» dans le management de cette rencontre. Et plutôt que de s’arrêter éternellement sur ce couac, il préfère retenir les 100 contrats signés entre les entreprises algériennes et africaines. Sur le même sujet, Ahmed Ouyahia récuse l’existence de la concurrence entre l’Algérie et les autres pays du Maghreb, en expliquant que chacun des trois pays a sa propre démarche, pour asseoir son influence sur le continent africain.
La mort du journaliste Mohamed Tamalt aura été l’occasion pour M.Ouyhaia d’exprimer d’abord les condoléances de son parti à la famille Tamalt. Puis de dire que depuis son hospitalisation au mois d’août dernier, «il a bénéficié d’un traitement médical.» Enfin Ouyhia exprime sa confiance en la justice pour faire la lumière sur cette affaire.
Le fameux médicament «Rahmet Rebbi» a fait l’objet de plusieurs questions. L’occasion pour Ahmed Ouyahia de s’arrêter sur un phénomène qui est en train de se propager dans la société algérienne, à savoir la "Dawacha" (Le charlatantisme). Pour lui, ce produit pose le même problème que celui du fameux «Waad Essadike», ce fameux vendeur de véhicules de Bouira qui a arnaqué plusieurs citoyens. «Il y a trop de trafiquants, trop d’arnaqueurs, trop d’escrocs», dénonce M.Ouyahia, qui a aussi pointé «Les défaillances de l’Etat», en matière de contrôle notamment.
A propos de la "Darwacha", le patron du RND suggère que la société algérienne a regressé par rapport aux années 60, en appelant à la vigilance.
Concernant le remaniement du Gouvernemnt, le SG du RND s’est montré laconique en expliquant que l’affaire relève "des prérogatives du président de la République".
S’agissant de l’endettement, l'orateur réitère la position du RND, à savoir le refus de cette voie. Enfin, il reconnaît à l’opposition "le droit de critiquer", mais il lui reproche de «noircir le tableau», et de ne pas «présenter d'alternatives.»