Le premier ministre Ahmed Ouyahia a entamé la présentation deson programme dimanche, à dix heures pile poil devant un hémicycle archicomble.
Avant de prendre la parole dans un discours improvisé, maisbien structuré, c’est le président de l’APN, Said Bouhadja qui fait part dequelques appréciations globales sur ce programme qui, selon lui « comportedes instruments pratiques pour permettre au pays de lutter contre la crise financière »
Bouhadja a exprimé sa « conviction que « les décisionsprises sont frappée au coin de la sagesse et du bon sens"
Bouhadja a églament souligné sa volonté d’instaurer une « relationde collaboration entre le parlement et le gouvernement », insistant sur l’obligationde présence des députés « par respect au mandat confié par les citoyens »
Ahmed Ouyahia rebondissant sur le propos de Bouhadja, a réitéré,lui aussi la volonté du gouvernement d’avoir « une relation complémentaireavec le parlement », tout en exprimant un message de « respect et deconsidération pour les citoyens et les différents corps de sécurité »
Et de profiter pour souligner l’impératif de développer « unesprit de vilance citoyenne », face à la persistance des actes terroristes, citant l’attentat kamikaze de Tiaret.
Ouyahia, parle du contexte dans lequel intervient laprésentation de son programme, en précisant qu’il se caractérise par descraintes sur les équilibres économiques et des tensions politiques et profiteau passage pour tacler « les maquignons de la politique »
Ahmed Ouyahia insiste, à ce propos, sur l’impératif du « renforcementde la stabilité du pays » en luttant contre toute tentative d’atteinte à l’uniténationale.
Il souligne aussi la volonté des autorités d’instaurer une « démocratieapaisée », de « promouvoir le développement économique , lasolidarité nationale, le dialogue social"
Au plan économique, Ouyahia rappelle que si l’Algérie a pufaire preuve de résilience pendant c’est trois ans, c’est grâce aux choix du présidentBouteflika à qui il a rendu hommage appuyé.
Ces choix rappelle-t-il, sont le paiement de la dette de l’Algériepar anticipation, la création du FRR et le rejet du recours à l’endettement extérieur.