Epicentre, en Algérie, du nouveaucoronavirus, avec 730 cas au dernier bilan en date, la wilaya de Blida renaissait à la viece vendredi après allègement partiel décrété par le gouvernement, jeudi passé.
Ainsi une reprise progressive des activités industrielles etagricoles, a-elle été évoquée, lors d’une conférence de presse par le wali, Kamel Nouicer,qui a indiqué que la commission de wilaya élargie, chargée del’octroi des autorisations, a défini une série de conditions à respecter parles opérateurs activant dans le domaine industriel, pointant dans ce contexte, la réduction de la main d’œuvre, tout enveillant au strict respect des mesures de protection et de la distance desécurité entre les travailleurs, et la garantie du transport du personnel.
La wali a fait remarquer que cette décisionqui tend à atténuer la souffrance et lespertes induites par la décision du confinement total, englobait «le réseaude transport des marchandises et de la matière première nécessaires à lareprise de l’activité industrielle», a-t-il précisé.
Nouicer a toutefois exclu la reprisedes activités commerciales pouvant compromettre gravement les acquis obtenustout au long de la période d’un mois de confinement total, telles celles à forte affluence comme «les magasins devêtements et les locaux de vente des gâteau traditionnels à l'image de laZlabia par laquelle se démarquait la ville de Boufarik, notamment en ce mois deramadhan», a-t-il fait savoir.
La wali indiquera, enfin, que toutesles stations-services réparties sur le territoire de la wilaya, au nombre de 65 relevant des deux secteurs public etprivés, reprendront leurs activités, expliquant que cette mesure «allégera la grande pressionenregistrée au niveau des quelques stations-services autorisées à travaillertout au long de la période du confinement total et permettre aux citoyens de sedéplacer sans désagréments», a-t-il soutenu.