Abderazak Makri s’invite indirectement à laréunion des 5+5 à laquelle assiste le chef de la diplomatie marocaine pour appeler à la réouverture de la frontière terrestreavec notre voisin de l’ouest.

Dimanche sur sa page Facebook, le chef du MSP,qui a récupéré les commandes du parti, après l’intermède de Menasra, tente deconvaincre que le « statut quo actuel favorise les réseaux destrafiquants, notamment les trafiquants de drogue. »

Un trafic de drogue qu’il qualifie d’ «  armede guerre contre l’Algérie, qui plus est, ajoute t-il sur sa page Facebook,risque de connaitre « un isolement diplomatique  » avec la perspectivede l’accord entre la France, le Maroc et des pays du Golfe.

« L’ouverture des frontières signifie  un contrôle plus facile des  personnes, à travers des passagesofficiellement institués, et après, ceux qui utiliseront des corridors clandestins pour faire passer des produits prohibés, il faut les frapper d’unemain de fer », propose encore le chef du MSP qui dit ne pas comprendre « l’approchehostile » du pouvoir Algérien, à l’égard du voisin de l’ouest.  

« Nous ne sommes pas les ennemis du peuple marocain etle peuple marocain n’est pas notre ennemi », insiste encore Abderazak Makri,qui n’en est pas à son premier plaidoyer en faveur de la réouverture des frontières.

A plan interne, il s’en prend à Ouyahia, en indiquant que « cen’est pas lui qui a sorti les algériens de leur illusion de vivre dans une aisance financière.Les algériens savent  bien les partis etles personnalités qui ont attiré l’attention sur les dangers économiques etsociaux qui menacent les citoyens du fait de cette fausse aisance financière »

Et d’en rajouter une autre couche en convenant que « si Ouyahia,comme les autres responsables se rendent aujourd’hui à l’évidence, c’est qu’ilsne peuvent plus cacher la réalité aux Algériens »