Le bureau national du MSP s’estréuni samedi avec comme ordre du jour la préparation des élections locales du 23novembre, date officiellement confirmée aujourd’hui par le président Bouteflika,à la faveur de la convocation du corps électoral.
« Nous allons participer à ces électionsavec force dans la totalité des communes et des wilayas er nous allons réaliserun bon résultat », prédit Abdelmadjid Menasra, à l’issue de la réunion dubureau national, ajoutant que « le parti a ouvert ses listes auxcompétences nationales »
Le successeur d’Abderrezak Makri aexpliqué que son parti, à l’instar des autres formations politiques, a mis enplace une commission nationale qui est chargée du pilotage de cette opérationdes candidatures.
Le chef du MSP a profité pour commenter la situationpolitique du pays, à la lumière de ces foisonnantes rumeurs sur les réseaux sociauxfaisant de troyubles au sommet de la pyramide étatique.
«La légitimité des institutions s’est effritée au profit d’uneprise de décisions par des cercles qui ne sont pas habilités à la faire »,décrit le chef du MSP qui parle aussi de « confusion » et de « cafouillage »au sommet de l’état.
Ces tensions au sommet de l’état conjuguées « à unecrise économique et un environnement régional instable sont « une source de préoccupations légitimes »pour le MSP souligne Abdelmadjid Menasraqui appelle « à l’ouverture d’un dilogue pôlitique global pour dégageraux pays de nouveaux horizons »
Par ailleurs, le chef du MSP revendique le droit aurespect de l’opposition parlementaire, , pour qu’elle puisse assumer sonrôle, tel que défini dans la constitution.
Au sujet de la tripatite, Abdelmadjid Mesasra met les trois partenaires dans le même sac en affirmant dans sa déclaration à la presse "le Gouvernement, l'UGTA et la patronat, c'est du pareil ,au même, leur rencontre s'apparente à un monologue"
Menasra se demande à ce propos, pourquoi les syndicats autonmes , qui ont prouvé leur présence seur le terrain ne sont pas associés à cette tripartire, de même que les partis politiques représentés dns le parlement.
Au sujet des hommes d'affaire, le chef du MSP estime qu'ils ont certes gagné en influence "mais pas au point d'influer sur la décision politique, ils restent des instruemlents qui profitent de leurs relais dans le pouvoir pour servir leurs intérêts"