Au lendemain de la décision prise par le Madjliss Echoura du MSP de ne pas entrer dans le prochain Gouvernement, son président Abderazak Makri a animé un point de presse pour revenir sur les raisons de cette position de refus.
"Nous voulons être dans le pouvoir et non dans la vitrine du pouvoir": cette phrase résume en gros le tonalité de cette intervention dans laquelle l'orateur a expliqué que l'offre faite par le président de la République en terme de portes-feuilles ministériels ne correspond pas aux attentes du parti et à son poids électoral.
"On nous demandé de présenter une liste de 27 noms pour un choix de quatre ou cinq personnes pour des postes éventuels de ministres, mais sans possibilité pour nous de choisir", fait valoir Abderazak Makri, en précisant que "nous ne voulons pas pour autant polémiquer sur le nombre de ministres".
En vertu de l'article 116 de la constitution, nous serons donc dans l'opposition, mais nous soutiendrons le président Tebboune sur le dossier du développement économique, les menaces extérieures, mais nous lutterons sur le front des libertés démocratiques, notamment la lutte contre la fraude électorale et la corruption.
Nous allons faire aussi de l'unité nationale et de l'identité nationale un autre combat sans surenchère, mais avec intransigeance pour faire de notre identité un facteur d'unité et non de division et de déliquescence de la cohésion nationale.