Intensité. Tensions. Suspense total. Qu’elle était belle cette finale de la Ligue Europa (C3) qui a mis aux prises,mercredi soir à Gdansk, Manchester United à Villarreal.
Autant le dire d’emblée, l’équipevice championne de Premier League s’est auto flagellée sur les 90 minutes dutemps réglementaire où elle tout fait, sauf faire la différence, largement àsa portée, faute de concentration.
Surtout elle est passée à coté de l’avertissementdonnée par Gerard Moreno à la 29’. Un égarement qu’elle a rattrapé dès lareprise grâce au matador Cavani.
Mais plutôt que d’appuyer sur lechampignon pour faire le break, les Red Devils qui maitrisaient à fond lapartie, jouaient devant, la fleur aux dents.
A l’inverse, les ‘’Canaris espagnols’’ faisaient montre d’une grinta inouïe. Mêmesur les gradins, ouverts pour la circonstance, la galerie ibérique étouffait leKop anglais.
La physionomie du match changea debout en bout à l’arrivée des prolongations. MAN U perdait son football devantun vis-à-vis qui lui faisait une oppositionmagistrale.
Le vent tournait, aidé tant par leserrements de Gunnar Solksjaer qui sortit son plus incisif joueur, Greenwood,avant de perdre Rashford sur un claquement physique, que par le génie tactiqued’Unay Emery, trois fois détenteur du titre dans les rangs du FC Seville. Lesfaveurs des dieux du stade prenaient forme.
Dans les fatidiques tirs aux buts, lesdeux équipes proposent une séance épiqueà couper le souffle, consommant toute sa deuxième série.
11 torpilles du ‘’Sous marin jaune’’ ont fait mouche sans coup férir, contre 10 pourles Diables rouges. Le gardien De Gea venait d’assassiner les siens, ouvrantbien grandes les portes de l’histoire à Villarreal (Photo- DR)!.