Tout porte à croire que la vaccinationdes algériens contre le Covid-19 n’aura pas lieu, à la date voulue par leprésident Tebboune, qui dans la lettre qu’il avait adressée au premier ministre,Abdelaziz Djerad, à savoir la première ou la deuxième semaine de janvier .
Et pour cause, les 500.000 doses du vaccin russe Spoutnik V, acquises parl’Algérie, n’arriveront finalement que « d’icila fin du mois en cours », a déclaré mercredi le Pr Ryadh Mahyaoui,membre du Comité scientifique en Charge du suivi de la pandémie qui s’estnéanmoins bien gardé de justifier ce retard,par rapport au calendrier initial et, ajoutant que « peu de pays ontentamé leur campagne vaccinale ».
En dehors des vaccins russe et chinois,déjà annoncés par le ministre de la Santé, le Pr Mahyaoui a révélé, lors de sonpassage à la radio nationale que l’Institutpasteur Algérie (IPA), en charge de la négociation des contrats avec leslaboratoires pharmaceutiques, a acquis également deslots de doses du vaccin anglo-suédois Oxford-Atra-Zeneka qui arriveront en février prochain.
« Si cette quantité estinsuffisante, dans un premier temps, le coup d’envoi de le campagne devaccination sera un soulagement pour le population et le reste des dosesarriveront progressivement »ajoute le Pr Mahyaoui qui assure par ailleursque l’Algérie « est en avance sur plusieurs paramètres » et qu’elle « met à jour ses informations en fonctionles expériences menées par d’autres pays et les contraintes auxquelles ils sonconfrontés lors de leurs campagnes de vaccination ».