Abderazak Makri avait appelé samedi les algériens à se faire vacciner massivement, expliquant qu'en sa qualité de médecin, il ne connait pas d'autres moyens plus efficace pour se protéger contre la Covid-19.

Vingt-quatre heures après cette déclaration faite samedi, en marge de la réunion du Madjliss Echoura, Makri fait volte face, soulignant dimanche sur sa page Facebook que "je n'ai pas appelé les citoyens à se faire vacciner et je n'ai pas à valider ou non un vaccin ou un autre à la lumière de la guerre que se font les laboratoires. C'est aux autorités de la faire et de se faire vacciner en premier pour donner l'exemple".

Pourquoi ce rétropédalage de Makri. Sans doute que sa première déclaration en faveur du vaccin n'a pas été du goût de ses ouailles islamistes dont un grand nombre font partie de ceux qui prétendent que le vaccin Spoutnik V "n'est pas Hallal".