Contrairement à certains discours très rassurants versant dans la démagogie, qui ont provoqué un tôlé général sur les réseaux sociaux, où l’économie mondiale connait en ce mois de mars 2020, une extrême volatilité des bourses (manque de visibilité vis-à-vis de l’avenir) , trois chocs, un choc de l’offre avec la récession de l’économie mondiale , un choc de la demande du fait de la psychose des ménages, et un choc de liquidité où la majorité es banques centrales abaissent leur taux directeurs. Tout en évitant également le tout sinistrose, la crise actuelle risque de durer toute l’année 2020, avec une croissance mondiale inférieure selon l’OCDE à 2,4%, contre 3,3% prévue, une perte d’un point de croissance en référence au PIB mondial 2019 donnant environ 850 milliards de dollars (voir notre interview 06/03/2020 à France 24). C’est dans ce cadre, que le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé le 10 mars 2020, au siège de la Présidence de la République une réunion de travail consacrée à l'évaluation de la situation économique, au lendemain de la chute drastique du prix du baril de pétrole sur le marché international, sous le double effet du ralentissement de l'économie mondiale, comme conséquence de la propagation du Coronavirus et de la décision unilatérale prise par certains pays membres de l'OPEP de vendre leur production de brut avec des rabais particulièrement agressifs. C’est que l’échec de la réunion entre OPEP et la Russie à la réunion de Vienne, a une implication directe sur toutes les économies reposant sur la rente des hydrocarbures et donc sur l’économie algérienne dont 98% des recettes en devises avec les dérivées proviennent des hydrocarbures. Après la mésentente OPEP/Russie lors de la réunion le 06 mars 2020, le cours du pétrole avait été coté à 33,28 dollars le Brent (29,18 euros), le Wit à 29,48 dollars (25,84 euros). Le 11 mars 2020 9h30 GMT il est coté à 36,84 dollars le Brent( 32,55 euros) et 33,89 pour le Wit ( 29,94 euros). Et l’on ne doit pas oublier la chute vertigineuse du prix du gaz naturel, représentant 33% des recettes de Sonatrach, dont la régulation dépend d’une autre organisation, baisse de plus de 40% depuis 2008, étant coté également dans la matinée du 11 mars 2020 sur le marché libre à 1,778 dollars le MBTU et ¾ dollars, hors transport, pour le GNL.
1.- En 2019, la demande en hydrocarbures qui ont représenté l’essentiel des exportations/importations algériennes en 2019 : 92,80% du volume global des exportations, en s’établissant ainsi à 33,24 mds usd, contre 38,87 mds usd, en 2018, enregistrant un recul de 14,48%, les exportations hors hydrocarbures, 2,58 mds usd, mais étant composées des demi-produits, avec 1,95 md usd donnant au total avec les dérivées 98% des recettes en devises provenant des hydrocarbures. Or les exportations de gaz représentent 33% des recettes de Sonatrach , 24% GNL et 76% GN via Transmed via Italie et Medgaz via Espagne, l’Algérie dépendant principalement du marché européen, étant presque une impossibilité de pénétrer le marché de l’Asie au vu de la problématiques des coûts y compris le transport et donc de la rentabilité des complexes, le marché naturel étant l’Europe actuellement en crise économique. Gouverner c’est prévoir, nous pouvons élaborer plusieurs scénarios, sous réserve d’une non diminution de la production en volume physique, le marché intérieur s’accroissant, posant la problématique à la fois d’une nouvelle politique des subventions et d’une vision stratégique de la transition énergétique
-à 60 dollars le baril de pétrole, les recettes de Sonatrach seront en moyenne d’environ 29/30 milliards de dollars, les dérivées atténuant le choc. L’on doit retirer 20% de charges minimum, ce qui nous donnerait 24/25 milliards de profit net.
- à 50 dollars le baril, le chiffre d’’affaires serait d’environ 26 milliards de dollars et le profit net se situerait autour de 21 milliards de dollars qui est le seuil critique pour les gisements marginaux ;
-à 40 dollars le baril, le chiffre d’affaire serait de 19 milliards de dollars et le profit net de Sonatrach se situerait autour de 15 milliards de dollars, 30/40/% des gisements marginaux n’étant plus rentables ;
-à 30 dollars le baril, le chiffre d’affaire serait profit 11/12 milliards de dollars et le profit net de Sonatrach se situerait autour de 9 milliards de dollars, 80% des gisements ne seront plus rentables ;
-à 20 dollars le baril, le chiffre d’affaire serait de 4 milliards de dollars, le profit net de Sonatrach se situerait autour de 3 milliards de dollars, devant fermer tous les gisements.
2.-La loi de finances pour 2020 a été élaborée sur la base d’un cours pétrolier de 50 mais cela n’est qu’un artifice comptable, car selon le FMI entre le budget de fonctionnement et d’équipement, il faudrait un cours d’environ 100 dollars pour éviter de creuser le déficit budgétaire . Cette situation impacte les réserves de change qui ont évoluées ainsi : 2012:190,6 milliards de dollars -2013 :194,0 milliard de dollars -2014 :178,9 milliards de dollars -2015 :144,1 milliards de dollars -2016 : 114,1 milliards de dollars -2017 : 97,3 milliards -2018 : 79,88 milliards de dollars et au 31/12/2019, 62 milliards de dollars . Avec un cours entre 30/40 dollars , sauf endettement extérieur et attrait de l’investissement direct étranger massif , ce qui n’est pas évident pour lever les fonds vis-à-vis des créanciers en pleine crise mondiale, et la lutte contre les surfacturations demandant non des actions conjoncturelles mais des mécanismes de régulation non encore mis en place, il y a risque de cessation de paiement fin 2021 et entre 40/50 dollars le premier semestre 2022. En effet, les importations incompressibles de biens devraient être en 2020 de 40/42 milliards de dollars et les services de 9/10 milliards de dollars/an) dépassant 50 milliards de dollars de sorties de devises, sauf grande restriction des importation, avec le risque de la paralysie de toute la machine économique avec des incidences sociales. Tout cela suppose une révision déchirante de toute la politique socio-économique dont une nouvelle allocation des ressources financières, revoir les subventions généralisées, une refonte de la fonction publique, des caisses de retraite et donc une autre gouvernance. Aussi, toutes les prévisions contenues dans la loi de finances 2020 doivent être revues, nécessitant une loi de finances complémentaire. Cela a également une incidence sur la valeur du dinar, qui est corrélée à 70% aux réserves de change, elles-mêmes provenant de la rente des hydrocarbures. Avec la baisse tendancielle des réserves de change, il y aura un dérapage proportionnel de la cotation officielle du dinar pour ne pas dire dévaluation effective ( 200/2030 dinars un euro) , avec un écart sur le marché parallèle , dont la cotation actuelle dépasse 200 dinars un euro, pouvant aller vers 250/300 dinars un euro en cas d’un montant de réserves de change inférieur à 20 milliards de dollars avec des effets inflationnistes : attention à la dérive vénézuélienne d’un recours au financement non conventionnel disproportionné.
3.-Quant aux incidences macroéconomiques. Il y a lieu d’avoir une vision réaliste car 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées proviennent de l’extérieur, le secteur industriel dominé à 95% par des entreprises familiales peu initiées à la concurrence représentant que 6% du PIB, ne pouvant pas compresser les importations, au-delà de 25/30% à cause des risques de tensions économiques et sociales. De ce fait, le rythme de la croissance économique risque d’être freiné, 80% directement et indirectement provenant de la dépense publique va la rente des hydrocarbures. Il y risque d’accroissement du taux de chômage, déjà sous-estimé avec les emplois-rentes notamment dans l’administration et les sureffectifs des entreprises publiques. Nous devons aussi éviter trois illusions. La première est la généralisation à tous les secteurs de la règle des 49/51%. La deuxième est l’illusion de l’ère mécanique du passé, le développement reposant en ce XXIème siècle sur l’économie de la connaissance et la bonne gouvernance. La troisième est l’illusion quant au rôle du bâtiment dans la croissance, devant revoir l’actuelle politique reposant essentiellement sur les infrastructures. Ainsi, pour l’Algérie, il y a urgence d’une plus grande visibilité, revoir la composante gouvernementale, 39 ministres c’est trop en période de crise pour plus de cohérence qui fait cruellement défaut, faute de planification stratégique. La dynamisation de l’entreprise privée locale, internationale et publique doit passer par la levée de toutes les entraves afin que celle-ci s’insère dans le cadre des valeurs internationales en termes de coût et qualité. Un langage de vérité, loin des discours démagogiques s’impose car la situation économique est grave. Sans verser dans l’alarmisme et la psychose, en plus des questions sécuritaires aux frontières, l’épidémie du coronavirus impacte fortement l’économie algérienne avec des incidences sociales et sécuritaires, il y a lieu d’éviter de naviguer à vue, et donc avoir une vision stratégique dans le cadre d’une véritable transition énergétique- (voir A. Mebtoul www.google.com 2000/2010 et hebdomadaire parisien Jeune Afrique 19 octobre 2012 « A. Mebtoul, les dix propositions pour une transition énergétique de l’Algérie 19 octobre 2012 »).
4.- D’où l’importance du conseil national de l’énergie sous l’autorité du président de la république car relevant de la sécurité nationale pour définir la transition énergétique impliquant plusieurs départements ministériels autour de cinq axes
-Le Premier axe, c’est d’améliorer l'efficacité énergétique par une nouvelle politique des prix (prix de cession du gaz sur le marché intérieur (environ un dixième du prix) occasionnant un gaspillage des ressources qui sont gelées transitoirement pour des raisons sociales, dossier que j’ai dirigé avec le bureau d’études américain Ernest Young et avec les cadres du Ministère de l’Energie et de Sonatrach que j’ai présenté personnellement à la commission économique de l’APN en 2008, renvoyant à une nouvelle politique des prix ( prix de cession du gaz sur le marché intérieur environ un dixième du prix international occasionnant un gaspille des ressources qui sont gelées transitoirement pour des raisons sociales). C'est la plus grande réserve pour l'Algérie, ce qui implique une révision des politiques de l'habitat, du transport et une sensibilisation de la population. L'on doit durant une période transitoire ne pas pénaliser les couches les plus défavorisées. A cet effet, une réflexion doit être engagée pour la création d'une chambre nationale de compensation, que toute subvention devra avoir l'aval du parlement pour plus de transparence. et tenant compte du revenu par couches sociales, impliquant une nouvelle politique salariale.
-Le deuxième axe, ne devant pas être utopique , continuer à investir dans l’amont supposant pour attirer les investisseurs étrangers, étant dans un système concurrentiel mondial, une révision de la loi des hydrocarbures de 2013, inadapté à la conjoncture actuelle, notamment on volet fiscal, pour de nouvelles découvertes. Mais pour la rentabilité de ces gisements tout dépendra du vecteur prix au niveau international et du coût, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables. L’Algérie comme montré précédemment pour voir une valeur ajoutée importante doit s’orienter vers la transformation de son pétrole et du gaz naturel mais dans le cadre d’un partenariat gagnant- gagnant, la pétrochimie à l’instar d’autres filières, les circuits de commercialisation étant contrôlées par quelques firmes multinationales.
-Le troisième axe, développer les énergies renouvelables combinant le thermique et le photovoltaïque avec pour objectif d’ici 2030, produire, 30 à 40% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables où selon des études de l’Université des Sciences et Technologies d’Alger (USTHB), le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawattheures (TW/h) par an, soit 107 fois la consommation mondiale d’électricité et en énergie éolienne, l’Algérie bénéficie aussi d’un potentiel énergétique important, estimé à près de 12 000 térawatts/heure (TWh) par an. Cette même étude estime qu’avec un taux moyen de consommation de 260 m3 /MWh, le potentiel algérien en énergies renouvelables serait équivalent à une réserve annuellement renouvelable de gaz naturel de l’ordre de 700 000 Milliards de m3. Avec plus de 3 000 heures d'ensoleillement par an, l'Algérie a tout ce qu'il faut pour développer l'utilisation de l'énergie solaire, ou presque. Le soleil tout seul ne suffit pas. Il faut la technologie et les équipements pour transformer ce don du ciel en énergie électrique. Le retard dans l'exploitation de l'énergie solaire est indéniable Adopté en février 2011 par le Conseil des ministres, le programme national des énergies renouvelables algérien prévoit une introduction progressive des sources alternatives, notamment le solaire avec ses deux branches (thermique et photovoltaïque), dans la production d'électricité sur les 20 prochaines années Dans cette perspective, la production d'électricité à partir des différentes sources d'énergies renouvelables dont l'Algérie compte développer serait de 22.000 mégawatts à l'horizon 2030, soit 40% de la production globale d'électricité. Sur les 22.000 MW programmés pour les deux prochaines décennies, l'Algérie ambitionne d'exporter 10.000 MW, alors que les 12.000 MW restants seraient destinés pour couvrir la demande nationale. Une fois réalisé, ce programme permettra d'économiser près de 600 milliards de mètres cubes de gaz sur une période de 25 années. Outre s’imposune nouvelle politique des prix, Sonatrach ne pouvant assurer à elle seule cet important investissement, il y a lieu de mettre en place une industrie nationale dans le cadre d'un partenariat public-privé national/international, supposant d'importantes compétences. Celle-ci doit comprendre tous les éléments de la chaîne de valeur dont l'ingénierie, l'équipement et la construction afin d'accroître le rythme de mise en œuvre, des études sur la connexion de ces sites aux réseaux électriques.
-Le quatrième axe, l’Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 pour faire face à une demande d’électricité galopante, où selon le 19 mai 2013 du ministre de l’Energie et des Mines, l’Institut de génie nucléaire, créé récemment, devant former les ingénieurs et les techniciens en partenariat, qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale. Les réserves prouvées de l’Algérie en uranium avoisinent les 29 000 tonnes, de quoi faire fonctionner deux centrales nucléaires d’une capacité de 1000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans, selon les données du Ministère de l’Energie. La ressource humaine étant la clef à l’instar de la production de toutes les formes d’énergie et afin d’éviter cet exode de cerveaux massif que connait l’Algérie.
-Le cinquième axe, est l’option du pétrole/gaz de schiste horizon 2022/2025 (3ème réservoir mondial selon des études internationales) introduite dans la nouvelle loi des hydrocarbures, dossier que j’ai l’honneur de diriger pour le compte du gouvernement et remis en janvier 2015. En Algérie, devant éviter des positions tranchées pour ou contre, l’adhésion des populations locales par un dialogue productif est nécessaire car on ne saurait minimiser les risques de pollution des nappes phréatiques au Sud du pays. L’Algérie étant un pays semi-aride, le problème de l’eau étant un enjeu stratégique au niveau méditerranéen et africain, doit être opéré un arbitrage pour la consommation d’eau douce des populations et celle utilisée pour cette production. Selon l’étude réalisée sous ma direction, les nouvelles techniques peu consommatrices d’eau et évitant l’injection de produits chimiques dans les puits devraient être mises au point opérationnelle horizon 2025 car actuellement avec la fracturation hydraulique classique il faudrait environ un milliard de mètres cubes gazeux environ 1 million de mètres cubes d’eau douce, devant tenir compte de la durée courte vie des puits ( cinq ans maximum) et devant perforer des centaines pour avoir un milliard de mètres cubes gazeux
5.-La transition énergétique inévitable pour l’ensemble des économies, pour l’Algérie, est un choix stratégique politique, militaire, et économique pour assurer la sécurité énergétique du pays, supposant un consensus social car la question fondamentale est la suivante : cette transition énergétique, combien ça coûte, combien ça rapporte et qui en seront les bénéficiaires. Il est incontestable que les gisements fossilifères du pays commencent à se tarir alors que la consommation énergétique nationale est en croissance importante et va continuer de l'être. En effet, l'Algérie à travers des subventions généralisées et mal ciblées est l'un des modèles les plus énergétivores en Afrique et en Méditerranée, avec un taux de croissance qui a atteint ou même dépassé les 14% par an pour l'électricité. Les prévisions de la CREG avaient annoncé des besoins internes entre 42 (minimum) et 55 (maximum) milliards de m3 de gaz naturel en 2019, alors que Sonelgaz prévoit, quant à elle, 75 milliards de m3 en 2030. En Algérie, il existe un véritable paradoxe : la consommation résidentielle (riches et pauvres payent le même tarif, idem pour les carburants et l'eau) représente 60% contre 30% en Europe et la consommation du secteur industriel 10% contre 45% en Europe montrant le dépérissement du tissu industriel, environ 6% du produit intérieur brut entre 2017/2019 selon l'ONS. . Se pose cette question centrale, quel sera le prix de cession du gaz de toutes ces unités mises récemment installées notamment engrais phosphate, sidérurgie fortes consommatrices d’énergie ? D’une manière générale, l’énergie autant que l’eau est cœur de la sécurité des Nations, le monde s’orientant 2020/2030, inéluctablement vers un nouveau modèle de consommation énergétique fondé sur la transition énergétique, les dynamiques économiques modifieront les rapports de force à l’échelle mondiale et affecteront les recompositions politiques à l’intérieur des États comme à l’échelle des espaces régionaux. La transition énergétique renvoie à d’autres sujets que techniques, posant la problématique sociétale devant s’insérer dans le cadre d’une vision globale du développement de l’Algérie au sein des réformes politiques et économiques afin de favoriser le développement multidimensionnel fondé sur la bonne gouvernance et le primat du savoir...Trois paramètres stratégiques déterminent l’avenir de l’économie algérienne : le cours du pétrole, l’évolution des réserves de change et la pression démographique (plus de 50 millions d’habitants en 2030) , devant créer minimum 300.000/400.000 postes de travail nouveaux par an nécessitant un taux de croissance annuel sur plusieurs années de 8/9% en termes réel. L’Algérie a besoin d’une nouvelle stratégie, loin des slogans creux populistes, s’adaptant au nouveau monde, de la CONFIANCE pour sécuriser son avenir, de s’éloigner des aléas de la mentalité rentière, de réhabiliter le travail et l’intelligence, loin des relations de clientèles où les nominations ont répondu à des relations de clientèles occultes, de rassembler tous ses enfants et toutes les forces politiques, économiques et sociales, évitant la division sur des sujets secondaires passant par la .refondation de l’Etat et la moralisation de la société algérienne. L’Algérie qui traverse une phase cruciale de son histoire a besoin qu’un regard critique et juste soit posé sur sa situation sur ce qui a déjà été accompli et sur ce qu’il s’agit d’accomplir encore au profit exclusif d’une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d’une même ambition et d’une même espérance : un développement harmonieux conciliant efficacité économique et une profonde justice sociale
Paris le 11 mars 2020
Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL Directeur d’Etudes Ministère Energie/Sonatrach 1974/1979- 1990/1995-200/2007-2013/2015
Références sur la transition énergétique
Professeur Abderrahmane Mebtoul débat en direct sur le plateau de la télévision française (en arabe) France 24- Paris le 06 mars 2020 de 16h/16h45 « l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiales et les économies pétrolières » -Pr A. Mebtoul « Il faut réactiver le conseil national de l’Energie » interviews nationaux e internationaux www.google.com- 18 octobre 2017) -Interview à l’hebdomadaire parisien Jeune Afrique 24 juin 2019 « Abderrahmane Mebtoul : les besoins électriques du nord et du sud de la méditerranée sont complémentaires » synthèse de son intervention où il a présidé l’importante commission des 5+5 ( France-Espagne-Italie- Portugal- Malte- Algérie- Maroc-Tunisie- Libye- Mauritanie) sur la transition énergétique lors de la rencontre à Marseille sur la société civile de la région méditerranéenne --Conférence du professeur Abderrahmane MEBTOUL le 19 mars 2019 –Ministère de la Défense Nationale - Ecole Supérieure de Guerre –ESG« les déterminants du cours du pétrole et son leurs impacts sur l’économie algérienne :entre les fondamentaux et les enjeux géostratégiques » -Intervention du Pr Abderrahmane Mebtoul « l’Algérie face aux trafics et au terrorisme au niveau de la région sahélienne »-Ministère de la Défense Nationale -Institut de Documentation, d’Evaluation et de Prospective trafic des frontières et la sécurité au Sahel 27 mars 2018
Contribution internationale- Bruxelles/Londres| Economic Development, International Conference, MENA, North Africa, Population Migration - Intervention A l’American Herald tribune 11 aout 2018 (question sur la stratégie énergétique de l’Algérie) « Dr. Abderrahmane Mebtoul: “Algeria Still Faces Significant Challenges » - pour lire l’original en, anglais ( 13 pages) site -https://ahtribune.com/interview/2424-abderrahmane-mebtoul.html – contribution -Interviews à l’American Herald Tribune 28 décembre 2016 (58 pages) et au quotidien financier français la Tribune.fr mars 2017 « toute déstabilisation de l’Algérie aurait un impact sur l’espace méditerranéen et africain »- - Contribution internationale Londres/Bruxelles Site Mena Forum « Algeria, in an unfinished transition period Challenges of 2018, 2020 & 2030 Algeria: Reform » by Dr A. Mebtoul | Aug 5, 2018 - Ouvrage collectif sous la direction du professeur Abderrahmane MEBTOUL « Les enjeux de l’Algérie : réformes et démocratie » 2 volumes Casbah Edition Alger- 2005 (520 pages) – ouvrage collectif sous la direction du Pr Abderrahmane mebtoul et du Dr Camille Sari Edition Harmattan Paris ( 2 volumes 1050 pages 2015/2016) avec 36 experts internationaux « le Maghreb face aux enjeux géostratégiques
-Pr Abderrahmane Mebtoul «Sonatrach dans un environnement concurrentiel », parue dans la revue mensuelle en anglais Arab Oil Gas Magazine vol. XXXX juin 2003(Paris Londres) et revue bimensuelle pétrole et gaz arabes publication simultanée en anglais et en français vol XXXV n° 817 avril 2003- Contribution à la prestigieuse haute Ecole-HEC Montréal novembre 2012 « pour un nouveau management stratégique deSonatrach- - - au séminaire international organisé par l’institution de la coopération allemande au développement (GIZ) le 17 octobre 2012 à Oran « les sept axes de la transition énergétique en Algérie » et sa conférence au Sénat français « l’Algérie face à la transition énergétique mondiale » ( décembre 2013) - la stratégie gazière en Algérie et le marché européen , face la concurrence internationale » (revue internationale gaz d’ aujourd’hui Paris janvier 2015)- Forum mondial du Développement durable Paris (France) le 13 mars 2017 Intervention du professeur Abderrahmane Mebtoul, « quelle transition énergétique pour l’Algérie ? » –Voir audits opérationnels sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul de1974 à 2015 1.-Bilan de Sonatrach -Ministère Industrie/Energie Alger -1974/1976 assisté des cadres dirigeants de Sonatrach et d’experts nationaux 7 volumes 680 pages. 2.- -Pour un nouveau modèle de consommation des carburants audits assistés du bureau d’études Ernest Young et des cadres dirigeants de Sonatrach 2007 8 volumes 780 pages. 3- -Pétrole et gaz de schiste : opportunités et risques assisté de 20 experts internationaux 10 volumes 980 pages Premier Ministère Alger- 2015, où un volume a été consacré à la transition énergétique-