Le Conseil des ministres tranchera dimanche prochain au sujet du sort de l'année scolaire et des examens de fin d'année, sur la base du scénario que va présenter le ministre de l'Education, mais pour l'enseignement c'est encore l'indécision.
En attendant, c'est le CNES qui monte au créneau par la voix de son SG, Abdelhafidh Milat, qui fait une proposition pour sortir de l'impasse actuelle, en conditionnant cette reprise par l'évolution de la situation sanitaire.
Le SG du syndicat, partant du principe qu'il n'y a pas d'année blanche, dés lors que les deux premiers trimestres se sont déroulés dans le calme, propose, dans une intervention mardi à la radio, la date du 15 mai pour l'organisation des examens de fin d'année par tranches d'étudiants.
"Deux à trois semaines sont suffisantes pour organiser les examen pour les 1,3 million d'étudiants ; il faut procéder par paliers pour éviter la cohue dans les amphis et les salles", préconise Abdelhafidh Milat, concédant que "le dernier mot revient au président de la République".