C’est lagrande rentrée. A tous les niveaux. Par temps de disette rentière. C’est doncpas la grande joie- ou la joie tout court-

Des millionsde ménages qui ont produit plus de neuf millions de potaches à envoyer sur lesbancs des écoles, mettent genoux à terre.

Après lesfais de la bronzette en bord de mer, surfant sur ceux des fêtes qui nefinissent jamais et ceux du bélier de l’Aïd, voilà encore la totale avecl’habillement pour l’évènement et le trousseau scolaire.

Il fait vraimentun temps à ne pas mettre un prolo- et même un peu plus qu’un prolo-dehors !

Ailleurs ça nemène pas large. Ailleurs, où ? Mais chez Monsieur ‘’SocioPolitique’’, pardi !

Lessyndicats de tout bord et de tout acabit affûtent leurs armes- et leurs dentsen même temps-. Il est temps de reprendre le maquis, à tout bout de champs !

 La raison est décuplée avec la venue à bord d’untimonier, connu pour mordre même dans le maigre mollet de la plèbe.

Et c’est pasterminé !

L’opposition-pimpante,pompeuse ?- ré enfourche son cheval de bataille- devenu canasson à forced’usure- le pied sur l’étrier de l’article 102 pour désarçonner un Président,lui, solidement amarré à ses convictions et à son fauteuil.

Enfin, l’ENde football quitte le Mondial russe avant même d’y mettre les pieds. Fallait-ilmettre l’EN à Alcatraz, pardon à Alcaraz !

Mais bon, larentrée scolaire avec ses plus de 9 millions d’élèves- soit un peu plus que leprogramme national de logement-, ça reste quand même bigrement quelque chose,non ?