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Un proche de Abdelmalek Boudiaf fabrique des gants médicaux de "très mauvaise qualité"

23-07-2018 12:12  Rédaction

Le scandale récemment révélé par la presse au sujet du conflit d'intérêts, mettant en scène l'ancien ministre de la santé ( une autre erreur de casting), Abdelmalek Boudiaf, qui a permis à ses enfants de créer une entreprise de fabrication et de commercialisation de médicaments, Human Pharmaceutical, basée à Zéralda, n'est pas la seule affaire à laquelle il est confrontée.

Dans une autre affaire, révélée par notre confrère Algérie Part, il avait avantagé un de ses amis les plus proches, le groupe privé IMGSA, basé à Aïn M’lila. Ce dernier fabrique des gants médicaux utilisés dans les hôpitaux, et qui se sont révélés non conformes et de très mauvaise qualité, donc dangereux pour la santé des patients et des utilisateurs (infirmiers et médecins), selon un rapport du Centre National de Pharmacovigilance et de Matériovigilance (CNPM). Ce qui a été rapporté peut être considéré comme un crime économique, car s'agissant d'une atteinte coupable et avérée à la santé publique.

Après la burlesque et juteuse affaire dite de Rahmet Rabi et les sociétés créées au nom de ses enfants (totalement étrangers au domaine de la médecine ou de la pharmacie contrairement à ce qu’exige la loi) le voilà emmêlé dans un dossier qui commence à peine à faire entendre ses premiers bruissements.

Des sources sûres nous ont indiqué que c'est l'actuelle tutelle du secteur, contrainte par le nombres des rapports scientifiques négatifs, qui a décidé de s'en laver les mains et de fuiter des documents, pourtant confidentiels, aux fins de situer les responsabilités et pointer du doigt les irrégularités et dégâts causés par l'ancien ministre, à la santé publique et au trésor national.

Il est clair que les langues vont peu à peu se délier sur la gestion catastrophique du secteur de la santé et le bradage des biens de l'Etat, en particulier les terres agricoles et les terrains industriels et ceux destinés à la construction, du temps où il officiait en tant que wali à constantine et surtout à Oran. Et ce ne sera certainement pas la planque qu'il lui a été assurée dernièrement par ses protecteurs au Bureau politique du FLN, qui le sauvera le jour des comptes.



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