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Un journaliste d'El Djoumhouria victime de harcèlement de la part de son directeur

19-04-2017 13:23  Rédaction

Le journaliste Mohamed Chergui du quotidien arabophone El Djoumhouria dénonce encore une fois le harcèlement sans fin dont il est victime de la part de son directeur, le journaliste et dramaturge Bouziane Benachour.

Sa « faute » si tant est qu’on puisse parler de faute, est d’avoir écrit un article jugé « blasphématoire ». Une première plainte est déposée contre lui au tribunal d’Oran qui l’a condamné à une peine de prison ferme par défaut et une amende de 200.000 dinars.

Faisant appel de ce jugement, le tribunal pénal d’Oran prononce un acquittement définitif du journaliste. Un verdict qui ne semble pas être du goût du directeur qui fait appel devant... la Cour suprême, pour une affaire aussi banale ! 

Le hic, c’est que le journaliste, avant même la décision de justice, est lourdement sanctionné, à travers tout un chapelet de mesures administratives   allant de  l’avertissement verbal, le  blâme, la rétrogradation du poste, l'affectation à un autre poste, une défalcation sur le salaire et sur les primes de rendement mensuel et annuel... jusqu'à la cessation de fonction depuis le 01 juin 2014.

Il s’agit manifestement d’un harcèlement contre ce journaliste et l’affaire a fait grand bruit  dans le microcosme médiatique oranais. C’est d’autant plus incompréhensible que le harceleur n’est autre qu’un écrivain et dramaturge, censé être du côté de la liberté d’expression. A moins que la décision de se débarrasser du journaliste, lui soit dictée d’en haut. Ce qu’il avoué devant le tribunal, selon la victime du harcèlement.



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