À l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain algérien Mohammed Dib (1920/ 2003) un colloque international aura lieu au château de Cerisy la Salle, en Normandie, en France, du 29 août au 5 septembre 2020. Cette rencontre culturelle se penchera sur la production littéraire protéiforme du grand auteur algérien, ses modes d’expression divers qui «ignorent les frontières génériques au point de donner lieu à des livres inclassables». Elle a l’ambition aussi de rendre justice à «une œuvre essentielle du corpus littéraire francophone et de lui reconnaître, définitivement, sa dimension universelle».
Les directeurs et les membres du comité scientifique de ce colloque sur Dib, qui s’annonce d’ores et déjà grandiose, sont Charles Bonn (université Lyon-2), Assia Dib (présidente de la Société internationale des amis de Mohammed Dib/SIAMD), Najet Khadda (universités d’Alger et Montpellier), Zineb Ali-Benali (université Paris-8), Sabeha Benmansour (université de Tlemcen), présidente de l’Association culturelle «La grande Maison»), Afifa Bererhi (université d’Alger-2), Denise Brahimi (université Paris-7), Reda Bensmaïa (Brown University, Providence (USA), Mireille Calle-Gruber (université Paris-3), Ali Chibani (membre du Conseil scientifique de la SIAMD), Guy Dugas (université de Montpellier), Fritz-Peter Kirsch (université de Vienne, en Autriche), Abdellah Romli (université de Kénitra, au Maroc), Hervé Sanson (président du Conseil scientifique de la SIAMD), Habib Tengour (poète et anthropologue, directeur de programme Dib à l’ITEM/CNRS) et enfin Mourad Yelles (professeur à l’INALCO à Paris).
Notons que ce colloque accueillera pour une semaine entière, en pension complète, dans ce fameux château de Cerisy, non seulement les chercheurs mais également des auditeurs libres et des étudiants. La participation aux frais est fixée à 595 euros (et à 280 euros pour les étudiants de moins de 28 ans ). Pour les participants algériens, une prise en charge partielle par les services culturels de l’Ambassade de France en Algérie est en train d’être négociée par les organisateurs ainsi qu'une demande d’aide auprès du Centre culturel algérien de Paris.