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Tunisie : un salafiste impliqué dans l'assassinat de l'opposant Brahmi (Actualisé)

26-07-2013 11:08  Abbès Zineb

Mise à jour à 16h50 : Manifestation de soutien au gouvernement après l'assassinat de Mohamed Brahmi

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi après-midi dans Tunis pour soutenir le gouvernement dirigé par le parti Ennahda, peu après une manifestation rivale pour dénoncer l'assassinat la veille de l'opposant Mohamed Belaid, rapporte l'agence de presse TAP.

Les manifestants ont scandé des slogans en soutien au mouvement Ennahdha, à son président Rached Gannouchi et à la légitimité, d'après l'agence de presse tunisienne.

Encadrés par la police et un service d'ordre, les manifestants por-gouvernement ont parcouru une partie de l'avenue centrale Habib Bourguiba ouverte à la circulation, scandant des slogans appelant à l'union nationale.

Hommes et femmes sortis de la mosquée El-Fatah (centre), après la prière du vendredi, agitaient le drapeau national et entonnaient l'hymne national devant le ministère de l'Intérieur, selon la TAP.

Des manifestants avaient défilé plus tôt vendredi pour la deuxième journée consécutive pour dénoncer l'assassinat par balles de Mohamed Brahmi.

 

Mise à jour à 14 heures : La même arme a servi à tuer les deux opposants tunisiens

Le ministre tunisien de l'Intérieur a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse que l'opposant laïque assassiné la veille à Tunis avait été tué avec la même arme utilisée pour le meurtre, le 6 février, d'un autre opposant laïque, Chokri Belaïd.

 

26/07/2013 à 13h08 : Un salafiste extrémiste est soupçonné d'implication dans l'assassinat du député de l'opposition de gauche Mohamed Brahmi, abattu jeudi par balles près de Tunis, a révélé vendredi le ministre tunisien de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou.

Il a déclaré que les premiers éléments de l'enquête ont montré l'implication de Boubaker Hakim, un élément salafiste extrémiste dans cet assassinat.

Par ailleurs, les rues de Tunis étaient quasiment désertes vendredi à l'heure d'ouverture des administrations. De nombreux vols ont également été annulés en raison de la grève générale, décidée après l'assassinat la veille du député d'opposition Mohamed Brahmi.

Les quelques cafés habituellement ouverts durant le mois de jeûne du ramadan étaient fermés, les marchés étaient très peu animés et plusieurs commerces avaient leurs rideaux baissés. En revanche, le tramway et les taxis assuraient un service minimum ou tournaient à vide à défaut d'usagers ou de clients.

Fait rare en Tunisie, ce débrayage national est le deuxième depuis le soulèvement de 2011. Le premier avait eu lieu à l'appel de l'UGTT au lendemain de l'assassinat de l'opposant de gauche Chokri Belaïd tué par balles deux jours avant.



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