Le terrorisme a fait, jeudi, de nouvelles victimes parmi les forces de sécurité tunisiennes.

En effet, au moins deux membres de la garde nationale tunisienne ont été tués ce jeudi dans une attaque terroriste perpétrée par un groupe armé dans la localité de Keblat dans le gouvernorat de Béja, à plus d'une centaine de kilomètres au Nord de Tunis, rapportent plusieurs médias tunisiens.

Une patrouille de la garde nationale a été surprise au cours d'une mission de routine par des tirs à l'arme automatiques œuvre d'un important groupe armé vraisemblablement embusqués et bien renseignés sur les mouvements des forces de sécurité tunisiennes.

Coté officiel, le ministère de l'Intérieur tunisien a, dans un communiqué diffusé dans l'après midi de ce jeudi, confirmé l'attaque et le décès de deux des membres de la patrouille et des blessures causées à un troisième. "Deux agents de la garde nationale sont morts et un troisième a été blessé le 17 octobre lors d'un affrontement avec un groupe armé terroriste", selon le même communiqué.

Il est à noter que c'est la seconde attaque terroriste en moins de 24 heures, puisque la nuit du mercredi à jeudi, deux postes frontaliers avancés de la Garde Nationale, aux frontières avec l'Algérie, ont été, et à quelques heures d’intervalle,  la cible d’attaques par des groupes armés.

La première attaque avait visé un poste frontalier avancé à Faj Hassine. Les assaillants ont été contrés et ont dû battre, rapidement, en retraite. Quelques heures plus tard, ce fut le poste d’El Mella dans une zone montagneuse près de Ghardimaou (gouvernorat de Djendouba) qui avait été visé par les terroristes.

Cette fois, il y a eu des échanges de tirs nourris et soutenus entre le groupe d’assaillants et les agents de la Garde nationale pendant près de 20 minutes. Aucun bilan n'a filtré de ces deux deux attaques repoussées par les gardes tunisiens.

Alors que des renforts sécuritaires ont été dépêchés jeudi matin, dans cette région, où une vaste opération de recherches des auteurs de ces deux attaques a été lancée dans les heures qui les ont suivies.